Goodbye Guatemala, Welcome El Salvador

Après plus de 7 semaines sans vélo, nous quittons San Pedro la Laguna au petit matin et embarquons à bord d'une Lancha (barque) afin de rejoindre Santiago. Hop hop, les premiers coups de pédales nous amènent rapidement à San Lucas. Nous laissons derrière nous le joli lac Atitlan (et ses 1500 mètres d'altitude) pour dévaler à toute vitesse en direction de Cocales. Nous rejoignons la chaleur de la plaine. Et quelle chaleur! Notre thermomètre indique plus de 35 degrés à l'ombre, presque 50 au soleil! A 13 km de Santa Lucia, nous campons dans un eco-parc, El Naranjo. Super accueil. Il y a un étang avec 2 petits crocos. Il y a surtout plein de grosses grenouilles, faut faire gaffe où nous mettons les pieds. Ce soir-là, un tuyau d'arrosage fait office de douche, et c'est juste ce qu'il nous faut. Le lendemain matin, nous nous levons à 5h pour profiter des premières heures, un peu moins chaudes. Après une dizaine de kilomètres, je roule sur un bout de verre, crevaison instantanée. Pour la petite histoire, c'est seulement ma 2ème crevaison après San Diego. Après une petite pause midi dans un affreux Resto-route à Escuintla, nous continuons en direction de Taxisco. C'est la saison des mangues, il y a des stands un peu partout au bord de la route et par deux fois on nous en offre quelques unes! Nous arrivons à Taxisco épuisés, affamés et assoiffés. San trop réfléchir, nous rentrons (avec nos vélos) dans la boulangerie du village, nous mangeons d'excellents croissants au jambon et commandons un coca bien froid qu'ils n'ont pas mais que le fils du boulanger s'empresse d'aller nous acheter dans le petit kiosque d'à côté. Nous ne trouvons pas d'endroit où passer la nuit et roulons encore 10 km jusqu'à Chiquimulilla. Il fait nuit quand nous arrivons, nous sommes à bout après cette étape de 107 km. A présent, nous dépensons nos derniers Quezales dans la ville de Pedro de Alvarado, se situant à deux km de la frontière avec El Salvador. C'est donc notre dernière nuit au Guatemala avant de découvrir un nouveau pays, le 5ème que nous traverserons à vélo.

Bien à vous,

Sam

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Backpacker Tour

Die letzten drei Wochen haben wir uns einfach "leben lassen". Zusammen mit den Eltern von Sam bereisten wir mit Auto, Bus (Chickenbus Total Plätze: immer einer mehr!) und Schiff Guatemala, Belize und Mexiko. In den Bergen liessen wir uns vom Krähen der Hähne wecken, im Jungel vom Rufen der Affen und in der Karibik vom Wellenrauschen des Meeres. Unsere Aktivitäten waren bunt wie die Vögel am Himmel. Wir wanderten durch den Jungel, bestaunten riesige Mayaruinen, segelten (also mit Motorboot, tönt aber nicht so gut;-)) über den Rio Dulce und Rio de la Pasion immer auf Krokodiljagt, bestiegen aktive Vulkane und im karibischen Meer schwammen wir mit den Haien. (Fotos: siehe Einträge weiter unten.) Meine Schwiegereltern passten sich unserem Reisestil (Jugendherberge, Bungalow, Shared Bathroom, Picknik...) ohne Mühe an. Auch wenn die Jugi in Antigua etwas herunter gekommen, die Leute bis spät nachts Gespräche führten und das geteilte Badezimmer richtig eklig war, liessen sie sich nichts anmerken. Der Name des Hostel passt hervorragend "Place to stay". Das Reisen als Backpacker in Zentalamerika ist sehr einfach. Mit je einem kleinen Rucksack ausgerüstet, hatten Sam und ich das Nötigste bei uns. Wir genossen diese schöne und abwechslungsreiche Zeit zusammen mit Monique und Jean-Paul sehr. Am letzten Sonntag sind wir nach zwei Tagen Busfahrt wieder in San Pedro am Lago de Atitlan angekommen. Meine Schwiegereltern setzten ihre Reise in den USA fort. (Jetzt haben wir keine Journalistin mehr an Bord, also darf ich wieder selber schreiben ;-).) Morgen treten wir endlich wieder in die Pedalen in Richtung El Salvador. Ich freue mich ein weiteres Land und seine Leute kennenzulernen, wieder aktiv zu sein und endlich meinen neuen Sattel auszuprobieren. Welcome "Brooks" Vielen Dank für eure Besuche auf unserem Blog. Bis bald Flu

PS: Day By Day

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Dans la jungle

Départ  à 5h du matin pour éviter le trafic de Guatémala City que nous traversons au lever du jour. Nous faisons une pause à Quirigua pour admirer la plantation de bananes ainsi que le site historique. 7 h de route nous amèneront à Livingston. C'est de là que nous longerons le Rio Dulce en barque à moteur avec un guide très avenant qui repère les aligators, les magnifiques tortues, et ralentit son bateau afin que nous puissions faire le plein de photos. Nous dormons dans de petites cahutes recouvertes de feuilles de bananiers. Au milieu de la nuit, un animal essaie d'entrer par tous les côtés, grattant tant et plus. Je réveille JP qui évidemment ne s'en fait pas, je reste blottie dans ma moustiquaire et finis par m'endormir. Aux premières heures du matin une pluie tropicale se déverse sur notre campement puis le soleil et la chaleur  reviennent au galop.

 

1h30 de bateau de la Mer des Caraïbes au Rio Dulce nous permettra d'admirer le fameux Castello San Felipe de Lara, sur Lac Isabel. Fortin construit par le roi d'Espagne il y a environ 400 ans pour se protéger des pirates anglais. Il faudra encore 3h30 de route pour atteindre notre pied à terre de Flores. De là, nous irons visiter les sites mayas deTikal, Aguateca, et Ceibal, ce qui nous vaudra de passer 2 nuits  dans la jungle, bercés par les bruits des singes hurleurs, jaguars, et autres oiseaux et animaux inhabituels. Tout est prévu pour que nous soyons en sécurité si nous respectons les consignes. (Expérience à vivre à www.posadacarbe.com) . Pour ce faire, nous avons dû longer le Rio de la Pasion 2-3 h par jour dans un mini bateau en aluminium qui faisait du slalom. Des gilets de sauvetages étaient à disposition mais je ne sais pas si c'est du goût des crocos !! Nous avons fait toute confiance à notre guide, qui, en allant récupérer nos sacs sur l'autre rive juste après nous avoir déposés, est tombé à l'eau ; plus de peur que de mal ! 

Monique

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Volcan Pacaya - La promenade du fils avec son père

Volcan Pacaya, Guatemala - le jour où nous avons grillé des Marshmallows sur de la lave chaude. Pendant que Flurina flâne dans les rues d'Antigua avec sa belle-mère, j'embarque mon père pour une petite aventure: l'ascension du Volcan Pacaya. C'est très particulier car c'est l'un des volcans les plus actifs d'Amérique Centrale. Sans trop savoir ce qui nous attend, nous attaquons la montée depuis le petit village de San Francisco. Nous formons un groupe de 12 personnes environ. Mon père suit bien le rythme appuyé du guide, certains jeunes ont plus de peine... Après 1h30 de marche dans la forêt, première vue sur le Pacaya. Il est noir, il fume, c'est splendide. Nous traversons une coulée de lave d'environ 100 mètres de large. Cette coulée date de deux semaines. Sous nos pieds, ça fume et ça chauffe terriblement. Le paysage est lunaire, c'est une expérience unique. Nous grillons quelques Marshmallows (il y a de la lave encore rouge), ce n'est pas vraiment du goût de mon père qui regrette de ne pas avoir apporté un bon cervelas de marque Bell. Nous n'irons pas jusqu'au sommet, l'accès est interdit. En 2010, un guide et deux clients sont décédés, surpris par une grosse éruption. En redescendant, un villageois m'explique que cette année-là, une grosse coulée de lave a atteint le village en 52 minutes seulement, détruisant l'agriculture ainsi que toutes les plantations (rien ne pourra être replanté pendant trois ans). Sa maison fut détruite, la chaleur de la lave ayant provoqué l'incendie du peu qu'il possédait, c’est-à-dire quelques meubles, des habits... Aujourd'hui, les habitants du village vivent toujours ici. Je pense qu'il n'ont pas vraiment le choix. De retour à Antigua, Jean-Paul partage ce présent récit à Monique. C'est l'histoire d'une promenade, le fils avec son père.

Sam

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Antigua - Place to stay!

Le Chickenbus est le moyen le plus économique pour se déplacer au Guatémala, et le plus rapide aussi. Ces bus sont magnifiques dans le paysage guatémaltèque, il y en a de toutes les couleurs. Petit conseil : ne pas manger avant de s'y aventurer, bien se cramponner, être prêt à accueillir une 3ème personne sur une place à 2 (c'est comme les yoghurts, 3 pour 2!) ...le truc à ne pas manquer d'après Sam et Flu (en principe on ne le fait qu'une fois !)

Antigua était la première capitale du Guatemala, capitale qui fut déplacée à Guatémala City en 1773 suite à de nombreux séismes . Elle est classée au Patrimoine mondial de l'Unesco. Nous consacrons notre matinée à la visite guidée d'une plantation de café. Antigua est entourée de volcans, ce qui donne un micro climat favorable à la plantation. (Si vous payez un paquet de 1kg de café moins que 7 $ , c'est qu'il est mélangé avec du café de moindre qualité) le salaire minimum d'un ouvrier est d'environ fr.8.-- par jour si les conventions sont respectées. Le 68% du prix du café va dans la poche des intermédiaires.....Un arbre à café donne 32 tasses de café. Bonne dégustation !Monique

 

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Suite des retrouvailles

C’est une joie de vivre cette aventure avec Sam et Flu. Nous découvrons leur école, nous faisons connaissance avec leurs prof et leur famille d'accueil. On a l'impression d'être sur une autre planète dans cette petite ville de San Pedro (qui compte tout de même 10000 habitants) ....les gens sont si petits, c'est surprenant. Ce peuple, d'origine Maya aime la couleur. Les mères portent leurs bébés dans le dos à l'aide de toiles tissées solidement et ce, jusqu'à l'âge de 2 ans ou un peu plus, les poussettes n'existent pas ici. Elles portent également de gros balluchons sur la tête, ce dont elles vont essayer de vendre au marché. En nous baladant dans cette ville San Pedro , on a l'impression de faire un tour dans le moyen âge tant la façon de vivre des indigènes est rudimentaire. Le matin tôt, les femmes font leur toilette et leur lessive dans le lac. Il y a beaucoup de chiens errants il faut faire attention où on met les pieds. Cet après-midi sera consacré à la tonte, Père et fils se rendront chez le coiffeur, admirez la photo ! En fin d'après-midi, nous montons dans un tuc-tuc (petits taxis à 3 roues qui parcourent les rues à toute vitesse) Nous nous rendons à San Juan (les villes alentours portent les noms des disciples) où nous testons la nourriture du pays, très bon ! On ne se prive pas de déguster chaque jour des ananas bien juteux, des mangues, des bananes dont le goût n'a rien à voir avec les fruits exotiques de nos supermarchés.
 
Chichicastenango
Après 3 h de routes à trous, nous voici à Chichicastenango où nous passerons 2 jours. Le marché est immense, tout est incroyablement coloré.Nous sommes à 2500 mètres d'altitude environ. Quand je vois vivre ces gens ici, malgré la pauvreté, je me dis qu’ils seraient très malheureux chez nous. Quelques enfants ont la chance d’aller à l’école, d’autres aident leurs parents au marché, cirent des souliers, etc... etc et le soir les familles se mettent autour de la table en pleine rue après leur travail. De la soupe claire, du pain, du lait de riz, des tortillas…tout le monde est fatigué mais heureux. Ces gens bossent énormément du plus petit jusqu’au plus grand (tu ne travailles pas, tu ne manges pas) pas de service social. Ils creusent les routes à la pioche, retournent leur terre à la bêche. Ils portent leur bois ou d’énormes balluchons sur leur dos et gravissent les crêts de la ville. Nous visitons également le cimetière qui est orné de petites constructions colorées, mieux entretenues que les habitations des vivants ! Nous montons ensuite sur les hauteurs de la ville et y trouvons des autels où des offrandes sont offertes, cela fait partie du catholicisme de la région. Il y a des habitants dans la forêts, dans des barraques aux toits de tôle.
Le lendemain, après les chants des coqs  alentours, nous nous réveillons avec le haut-parleur d’une assemblée évangélique.  Dès 5h30 environ (du matin)  on entend des détonations qui ressemblent à des feux d’artifice. L'une de ces détonations est tellement forte que Fleur et moi croyons à un tremblement de terre. Il paraît que tous les anniversaires se fêtent avec du mortier !! Ne pas manquer la suite de notre aventure en Chickenbus... Bisous Monique.

 

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Les retrouvailles

Que d'émotions sur la terre du Guatemala !  Et oui ; après 10 mois de communication par skype, nous avons la joie de nous retrouver de l'autre côté de l'écran.! 24 h de voyage nous séparaient, dont 16 h de vol  et 2 escales (Londres et Houston) Un véritable challenge pour moi (Monique) qui suis aviophobe (merci pour vos petits coups de fils encourageants, pour vos prières). Cette première émotion fut accompagnée de quelques instants de panique «Pour le dernier vol qui devait nous amener à Guatémala City, un numéro différent nous a été attribué, à notre insu, si bien que Flurina et Samuel nous attendaient dans un Café de l'aéroport en toute bonne conscience, pensant que notre avion avait été retardé.) Leur absence nous inquiétait d'autant plus que nous savions qu 'ils s'étaient  rendus à l'aéroport de jour, donc plusieurs heures à l'avance. Mais ouf,  ils n'ont pas été kydnapés !! Quelle joie de les serrer dans nos bras ! Le lendemain 14 mars, nous quittons Guatemala City afin de nous rendre à San Pedro, ville dans laquelle nos enfants suivent des cours de langue depuis plusieurs semaines. C'est épatant de les entendre discuter aisément en espagnol avec les indigènes. Avant d'atteindre notre destination, notre chauffeur nous lâche à Solola où nous avons le plaisir de nous extasier devant le marché coloré de fruits et légumes exotiques et des costumes du pays. On croise régulièrement des évangélistes qui, bible ouverte, annoncent la bonne nouvelle au milieu du marché ou aux coins des rues. (A San Pedro, on trouve 22 églises évangéliques et 1 catholique). Pour rejoindre San Pedro, il était prévu que nous prenions le bateau pour traverser le lac Atitlan surplombé de son volcan du même nom. En 3 ans, le lac est monté de 8 mètres sans que l'on en trouve la raison, ainsi des maisons se retrouvent dans l'eau. Bref, au moment de se diriger vers le petit port d'embarcation de Panajachel, on nous dit qu'il n'est pas possible d'embarquer à l'endroit prévu car le ponton est inondé. Sans grande conviction, on rebrousse chemin et on suit le guide. Nous montons dans une barque à moteur avec 2 autres touristes. Je jette un coup d'oeil furtif et m'inquiète de ne pas voir de gilets de sauvetage, ni de toit sur le « bateau ». Le moteur se met en marche et nous fonçons vers le large, la barque se surélevant à sa pointe, faisant des mouvements de claquage impressionnants sur les vagues. Au milieu du lac , surprise, la barque ralentit, le moteur s'arrête : plus d'essence ! Personne à l'horizon, pas de rames dans l'embarcation ! Pas de panique Monique me dirait mon petit-fils,  le « capitaine » a un portable, pourvu qu'il soit chargé !! C'est alors qu'un petit bateau se pointe à l'horizon, notre conducteur lui fait de grands signes, on est sauvés. On reçoit un peu d'essence pour continuer la route, ouf !! C'est trempés mais contents qu'on pose le pied sur le sol de San Pedro...à suivre avec les bonnes salutations de Jean-Paul ... qui lui, ne panique jamais ! (Merci Annette pour les vaccins, même pas mal ! :-) )

Monique

 

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Volcán Santa Maria

Tremblement de terre et éruptions, une nuit au sommet d'un volcan. Jours 271 et 272. Après le Cuxiquel (2610 m) et le Tajumulco (4220 m), nous attaquons l'ascension d'un 3ème volcan, le Santa Maria (3772 m). Celui-là a la particularité de se trouver à proximité d'un volcan très actif, le Santiaguito. C'est donc dans le but d'observer les fréquentes éruptions de ce dernier (environ toutes les 40 minutes) que nous entreprenons cette ascension. Pour l'occasion, je contacte Guille, un jeune guide local fort sympathique rencontré par hasard deux semaines plus tôt à San Pedro. Les cours d'espagnol ayant lieu du lundi au vendredi, nous profitons du premier week-end du mois de mars pour vivre cette nouvelle aventure dans l'aventure. Samedi, le réveil sonne à 5h du mat, café, petit pains et c'est parti pour 3 heures de "chicken bus" afin d'atteindre la ville de Quetzaltenango (appelé aussi Xela). 20 minutes supplémentaires dans un autre "chicken bus" sont nécessaires pour se rendre au pied du Santa Maria. Je boite à cause du petit match de foot joué la veille contre les profs d'espagnol. A ce moment précis, chargés, comme jamais (nous avons loué des sacs à dos pour transporter tente, sacs de couchage, nourriture, eau... le mien me semble énorme) je regarde cet immense cône droit devant moi en me disant que, cette fois, ça va peut-être pas le faire. M'aidant d'un bâton, je marche mal mais j'avance quand même. Cela fait sourire Fleur, je réplique qu'elle peut à présent s'imaginer la démarche que j'aurai dans 60 ans. Bref petit à petit, les mètres s'accumulent et finalement nous atteignons le sommet vers 17h20. La vue est un peu gâchée par les nuages. Le campement est vite installé, le souper vite avalé et hop, ins Bett. Il fait super froid et le vent caresse la tente pendant 2 bonnes heures. Un tremblement de terre (ils sont fréquents ici) nous réveille vers 3h. Le ciel est à présent complètement dégagé, j'aperçois de la lave provenant du Santiaguito. Vers 5h30, le spectacle devient irréel. Au loin, c'est au tour du Volcan de Fuego, de nous offrir une belle éruption. Cette lave rouge dans la pénombre du petit matin, c'est indescriptible. Autre phénomène surprenant, l'ombre du Santa Maria (voir photo) au lever du soleil. De toute ma vie, je n'ai jamais rien vu de pareil. La redescente est plus facile, le retour en bus de Xela à San Pedro est long et un peu pénible. Nous arrivons fatigués mais heureux d'avoir vécu cette très belle expérience. Et comme le Guatemala compte 35 Volcans, on va peut-être en escalader encore un ou deux, ou pas. Bien à vous, Sam

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San Pedro La Laguna // Woche Zwei

Die zweite Woche in San Pedro La Laguna war voller Highlights. Jeweils morgens von  Montag bis Freitag widmen wir uns dem intensiven Spanischstudium in der Sprachschule La Cooperativa. Den Nachmittag verbringen wir mit verschiedenen anderen Aktivitäten. Schon mal geflogen? Bis am letzten Dienstag beantwortete ich diese Frage mit Nein. Am Dienstagnachmittag erwarteten uns Roger der Gleitschirmlehrer mit seinen Piloten in Panajachel. Von San Pedro erreichen wir Panajachel am schnellsten mit der Lancha (Motorboot). Mit uns an Bord ist ein weiterer Tourist aus Holland. Er erzählte uns auf dem Pickup, mit dem wir den Berg hoch fahren, dass er seinen letzten Tamdemflug in Interlaken geflogen ist. (Ob ich auch mal in Interlaken fliegen werde?) Es ging „zackzack“ und mir wurde so etwas wie ein grosser Rucksack oder eher ein tragbarer Stuhl über die Schultern gehängt. Ohne Instruktion schnallte der Pilot mich an seinen Schirm. Ich verlangte nach einer Erklärung was im Notfall zu tun ist und ob ich auch einen Notfallschirm habe. "Beruhige dich.  Alles ist gut“, erklärte der Pilot. „Ich sage dir nach und nach was zu tun ist. Ich zähle 1,2,3 und dann corre, corre (rennen)." Ich war so schnell in der Luft, da gab es nicht mehr viel zu rennen. Nach ein paar Minuten löste ich meine verkrampften Hände und entspannte mich langsam. Die Aussicht auf den See, die umliegenden Vulkane und die Dörfer war fantastisch. Wir stiegen mit der Thermik höher und kreisten über dem Dorf Santa Katharina. Trotz atemberaubender Aussicht, kann ich nicht verschweigen, dass mir langsam etwas übel wurde. "Yo no me siento muy bien" , liess ich meinen Piloten nach etwa 20 Flugminuten wissen. Er lachte und meinte das kann schon vorkommen. Fünf Minuten später war mir richtig schlecht. Kurz vor der Landung kurvte der Pilot über Panajachel um Höhe zu verlieren. Jetzt war es zu spät. Ich setzte mich gerade auf und konnte mich nicht mehr halten. Das 3.5 Stunden vorher eingenommene Mittagessen kam zum zweiten Mal zum Vorschein. Keine weiteren Details. Wenigstens fühlte ich mich etwas besser. Die Landung im ausgetrockneten Flussbett nach fast 40 Minuten Flug verlief schnell und präzise. Ich bedankte und entschuldigte mich 100 Mal. Kurz darauf setze auch der Pilot von Sam seinen Schirm in den Sand und wir verdauten erstmal die Emotionen der letzten Stunde. Ich wagte nicht an die Rückfahrt in der Lancha zu denken. Die Überfahrt nach San Pedro verlief trotz nicht ganz ruhiger See ziemlich gut. Ich glaube diesen Flug werde ich nie wieder vergessen. Ob ich mal in Interlaken fliege? Naja, so schnell wohl nicht. Ich überlass das Fliegen anderen Familienmitgliedern. Weitere Wochenaktivitäten wie am Mittwoch Salsa und am Freitag Fussball (Lehrer gegen Studenten) füllten unser Nachmittagsprogramm. Für das Weekend planten wir einen Ausflug nach Xela um aktive Vulkane zu besichtigen. Wie es gelaufen ist und was wir erlebt haben, erzählt euch Sam bald hier. Hasta luego amigos.

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Le Guatemala tout en couleurs

Football, Café, Volcans et bancs d'écoles. Avant de me prononcer sur ma nouvelle vie d'étudiant à San Pedro, voici encore quelques précisions sur les aventures de ces dernières semaines. Pour ceux qui me connaissent un peu, vous savez peut-être que mon sport préféré n'est pas le vélo. C'est aux « Lagos de Colon » lors de notre dernière journée au Mexique que Flurina me signale la présence d'un match de foot, sur grand terrain. Bien fatigué après une journée de vélo, tout beau tout propre (je venais de me baigner et de me laver dans le lac), je décide pourtant de me joindre à une équipe, l'envie de taper dans la balle prenant le dessus. Pas facile de reconnaitre mes équipiers des adversaires, ils se ressemblent tous, et il n'y a pas de maillots. 1H30 plus tard, je suis épuisé, cassé, heureux. J'ai très mal aux muscles, surtout à ceux que je n'utilise plus depuis 8 mois... Le lendemain au poste de migration, après plus de 3 mois au Mexique, nous rencontrons les premiers Suisses (des vaudois!) et du coup, les derniers... Juste après la frontière Guatémaltèque, à « la Mesilla », nous échangeons les derniers pesos en Quezales. Il y a des échangeurs de monnaies partout, certains sont de vrais arnaqueurs et je négocie patiemment le cours de change. Les premières journées de vélos au Guatemala ne sont pas si faciles. On se fait traiter de « Gringos » par les enfants à longueur de journée, deux gosses nous lancent même des oranges pourries (ils ne savent pas viser). Bref, on ne se sent pas vraiment très bienvenus. Le petit accident sans gravité de Flurina (j'ai du freiner sec à cause d'un chien pendant qu'elle faisait signe à une dame) n'a pas aidé à augmenter le sentiment de bien-être. A Huehuetenango, nous restons quelques jours dans cette ville pour s'acclimater un peu. C'est une ville non touristique (donc authentique), intéressante et petit à petit nous ressentons la gentillesse des Guatémaltèques. De Huehuetenango, nous roulons jusqu'à San Cristobal, un petit village où nous logeons chez Carl, un hôte warmshower américain habitant le Guatemala depuis plus de 25 ans. C'est avec lui que nous gravissons deux volcans, dont le Tajumulco, plus haute montagne d'Amérique Centrale (4200m). Une expérience inoubliable. Depuis plus d'une semaine (et pour trois semaines encore) nous sommes à San Pedro la Laguna, petit village au bord du magnifique « Lago de Atitlan ». Ici, nous prenons des cours d'espagnol, 4 heures par jour à la coopérativa. Ces cours se passent en tête-à-tête (un professeur par étudiant) et je dois dire que c'est très efficace. Plus d'info dans mon prochain blog.

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Der höchste Punkt in Zentralamerika: Tajumulco

3.30 Uhr Das iPhone gibt eine bekannte Melodie wieder. Schlummermodus. Eine Minute später ertönt ein weiterer Klingelton auf der anderen Seite des Bettes. Schlummermodus. Stille. Licht. "Los, sonst schlafen wir wieder ein". Raus aus den Schlafsäcken, anziehen, Tee kochen, Müsli essen, Zähne putzen. 4.00 Uhr Das Handy von Carl klingelt. "In 2 Minuten draussen, ok." Dicke Jacke, Rucksack und hinaus ins Dunkle. Vor dem Eingangstor wartet Carl in seinem Jeep startbereit. Drei Cappucinos zum Mitnehmen sind beim Coffeeshop bestellt. Der Verkehr hält sich in den frühen Morgenstunden in Grenzen. So sind die 2.5 Stunden Fahrt zum Ausgangsort auf ca. 3000 Höhenmeter gut aushaltbar. Den Jeep lassen wir bei der letzten Hütte der Strasse stehen. Am Horizont erscheint in farbenfroher Begleitung die Sonne. Entlang einer Strasse die später in einem schmalen Weg endet, gehts hoch auf ein Plateau mit fantastischem Blick auf das Ziel sowie die Region rundherum. Mit Bananen, Mangos und Ananas stärken wir uns zur Halbzeit. Vor dem letzten steilen, steinigen Anstieg schlängelt sich der Pfad durch ein schönes Waldstück. Noch einmal tief durch atmen, jetzt stehen die letzten 200 Höhenmeter an. Über grosse und kleine Steine gehts hoch zum Krater. Die Luft ist dünn. 11.00 Uhr Wir werfen den ersten Blick auf den Krater. Das Foto auf dem höchsten Punkt Zentralamerikas darf natürlich nicht fehlen. Was für ein Gefühl. Wir haben es geschafft. An einem windfreien Plätzchen verschlingen wir das Picknik, bestehend aus Käsesandwiches, Chips und Schokolade. Auch der fremde Hund der uns begleitet kriegt einen Bissen Sandwich ab. Der Abstieg erfolgt über den selben Weg. 13.50 Uhr Beim Auto angekommen, essen wir zusammen mit der Anwohnerfamilie eine riesen Wassermelone. Die Kinder reissen sich um die Schockolade und Chips, die Sam ihnen entgegenstreckt. Die Rückfahrt ist wesentlich anstrengender. Viel Verkehr, mehr Überholmanöver und unentlich viele Tumules (Strassenhindernisse, damit der Verkehr gebremst wird). 15.30 Uhr Stopp in einer Bäckerei. Wir finden das beste Müsli Guatemalas. 16.00 Uhr zurück im Rundhaus im botanischen Garten geniessen wir ein gutes Kaffee und eine heisse Dusche. 19.00 Uhr Traditionelles Abendessen im Haus von Carl. 20.00 Uhr Glücklich und zufrieden ab ins Bett. 

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Guatemala

Nach jedem Grenzübertritt brauchen wir erst einmal ein paar Tage um die Umgebung, die Leute und das neue Land auf uns wirken zu lassen. Ehrlich gesagt waren die ersten Tage in Guatemala nicht die Besten. Wir fuhren nach unten und wieder hoch und hoch und höher. Die Busse Guatemalas (alte US- Schulbusse) hupen, überhohlen knapp und ziemlich schnell und lassen uns in einer schwarzen Wolke stehen. Die Kinder am Strassenrand rufen "Gringo" und zwei Jungen werfen uns verfaulte Orangen nach. Für die Kids ist es ein Spiel. Wir haben gemischte Gefühle auf unseren Rädern. Die Landschaft können wir nicht so richtig geniessen. Wir fahren entlang vieler Mango- und Bananenplantagen. Die Bewohner der Grenzgegend leben teilweise in armen Hütten. Vor den Häusern werden Kaffeebohnen getrocknet und die Frauen weben farbige Tücher. Meine Unsicherheit wird mit einem Sturz besiegelt. Ein Hund rennt auf die Strasse, Sam macht eine Vollbremsung, ich winke den Frauen am Strassenrand und "crash, bumm bang" liege ich am Boden. Die linke Tasche vorne löste sich und das Schutzblech war etwas schräg. Mir hat es Gott sei Dank nichts gemacht. Ein Kratzer und ein kleiner Schock. Nachdem alles gerichtet war, fuhren wir noch bis zur grösseren Stadt Huehuetenango. Dort liessen wir uns so richtig ins guatemalische Leben einführen. Eine Tagesetappe und 1000 Höhenmeter weiter oben in San Crisobal, Totonicapan, wohnen wir im botanischen Garten von Carl. Carl ein US-Bürger, verheiratet mit Martha aus Guatemala, wohnt seit 35 Jahren in dieser Gegend. Sein Hobby ist biken und Vulkane besteigen. So verbringen wir 5 Tage mit wandern und biken und natürlich chillen wir auch ein bisschen ;-). Die Unsicherheit der ersten Tage ist verflogen und wir fühlen uns sehr gut hier in Guatemala. 

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