Mazatlán

Après 1561 km sur la spectaculaire péninsule mexicaine de Basse-Californie, nous avons rejoint le continent en bateau (17h) et sommes depuis vendredi à Mazatlán. Le chargeur de notre Mac Book est hors-service et malgré une journée d'investigation en ville, je suis rentré bredouille. J'écris donc cet article à l'aide de mon smart phone. D'après l'avalanche de commentaires et/ou photos sur facebook, il semble que les premiers flocons sont tombés sur le sol helvétique. Ici, il fait chaud, presque trop, je cherche à rester à l'ombre constamment et les nuits sont moites. Nous logeons depuis vendredi à l'église de l'Armée du Salut. Gabriel et Carina nous ont mis un local a disposition. Nous utilisons la partie interne de notre tente afin de nous protéger des moustiques qui traînent un peu partout... L'Armée du Salut locale s'engage activement pour les enfants. Au Mexique, on estime à 140'000 le nombre d'enfants qui n'ont pas accès à une alimentation suffisante. Grace au travail de Gabriel et de son épouse, des repas chauds sont distribués chaque jour . Pendant la période de l'avent, une vingtaine d'enfants participe à une campagne de collecte de fonds pour aider les plus démunis (l'équivalent des marmites de Noël en Suisse). Nous décidons de nous joindre à eux et embarquons avec 4 adultes et 15 gosses dans un vieux Van de 7 places (genre Renault Espace). La porte latérale reste ouverte pendant le trajet menant au centre commercial.  Une fois arrivés, tout se met en place très rapidement, la sono est vite installée et c'est parti pour 2 heures de chants et de danses. Flurina et moi-même avons à cœur de soutenir financièrement cette église (CHF 20 suffisent à nourrir une vingtaine d'enfants pendant un jour) en démarrant une récolte de fonds durant le mois de décembre. Nous avons ouvert une nouvelle rubrique SUPPORT sur buerkis.com. Si tu veux également soutenir ces enfants, nous t'invitons à verser le montant de ton choix (chaque centime compte!) sur le compte
Post Account: 17-70006-9
IBAN CH43 0900 0000 1707 0006 9 mention Mazatlán.
La totalité sera reversée pour les enfants de Mazatlán. En aidant à aider, c'est le plus beau cadeau de Noël que tu peux nous faire! 
 
Nach 17 Stunden Seefahrt über "El Mar de Cortes" sind wir in Mazatlán auf dem Festland Mexikos angekommen. Wir fragten in der Heilsarmee (Ejėrcito de Salvación) ob es möglich ist in der Kirche zu übernachten. Gabriel und Carina haben uns einen Raum zur Verfügung gestellt. Die Kirche ist weihnachtlich dekoriert und am Abend klimptert kitschige Weihnachtsmusik im Hof. Die lokale Heilsarmee setzt sich stark für Kinder ein. Ungefähr 140'000 Kinder in Mexiko haben nicht genug zu essen. Gabriel und seine Frau holen täglich Kinder aus ärmeren Quartiern ab und bieten ihnen ein Programm mit Spielen inklusive einer Mahlzeit. Während der Weihnachtszeit findet eine Sammel-Kampagne vom 24.11-24.12. statt. Täglich nehmen ca. 15-20 Kinder am Programm teil. Die Kids singen Weihnachtslieder und machen dazu die einstudierten Bewegungen. Um 17 Uhr Abends gehts los. Wir schliessen uns den Kids an. Die Schuluniform wird mit einem weissen T-Shirt ergänzt dazu ein blauer Pulli, die Mädchen haben hübsche Zöpfe gemacht, alle sind ready. 15 Kinder und 6 Erwachsene zwängen sich in ein Auto (7 Plätze). Mit offener Türe fährt die junge Gesellschaft zu Walmart. Die Kids wissen was zu tun ist. Die Jungs helfen den Lautsprecher aufzustellen, die Mikrofone werden verteilt und hopp Feliz Navidad wird angestimmt. Natürlich darf ein Kässeli und ein kleines Informationsblatt für die Passanten nicht fehlen. Mit einer Schöggelipause wird neue Energie getankt. Nach ca. 2 Stunden gehts zurück zur Kirche. Beim Abendessen kehrt für ein paar Minuten ein bisschen Ruhe ein. Anschliessend noch eine Runde Fussball im Hof bevor wieder alle Kids nach Hause gefahren werden. Sam und ich möchten die Kirche hier gerne unterstützen indem wir eine kleine Sammelaktion im Dezember starten. Mit ca. 300 Pesos (CHF 20.00) wird eine Mahlzeit für 25 Kinder finanziert. Wir haben auf Buerkis.com eine neue Rubrik SUPPORT gestaltet. Wenn du mithelfen möchtest diese Kinder zu unterstützen, laden wir dich ein bis Ende Dezember einen finanziellen Beitrag zu überweisen. Der volle Betrag kommt den Kids hier in Mazatlán zugute.
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IBAN CH43 0900 0000 1707 0006 9 mit Vermerk Mazatlán
Helfen um zu helfen ist das schönste Weihnachtsgeschenk das du uns während unserer Reise machen kannst.
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Mazatlán to Durango

Mazatlàn (km 0) - Concordia (km 47) - Capila del Taxte (km 88) - Las Adjuntas (km 159) - El Soldado (km 236) - Durango (km 278)

 

Il y a plusieurs itinéraires possibles pour se rendre à Mexico City depuis Mazatlàn. Nous nous décidons pour la variante la plus difficile, la route MEX 40 en direction de Durango. Moins de trafic que la route côtière, des paysages saisissants et au passage, un col à plus de 2700 m. Après avoir fait nos adieux à Gabriel et sa famille (encore un grand merci!), nous quittons Mazatlàn et roulons tranquillement pour une petite étape de 42 km jusqu'à Concordia (150 m), petite ville coloniale qui, avec sa jolie place et son église, n'est pas vilaine du tout. Le lendemain, ça grimpe fort et après plus de 4 heures d'efforts, nous prenons une chambre (CHF 14) dans le joli petit hôtel "Villa Blanca" à Capila del Taxte (1250 m) tenu depuis 40 ans par le sympathique Lucio. Accueil très chaleureux. Après avoir transpiré comme peut-être jamais depuis le début du voyage (6 mois déjà!), la douche est bienvenue. Une nouvelle autoroute (MEX 40d, plus ou moins parallèle à la MEX 40), en construction depuis plusieurs années, vient d'être terminée récemment. Cette autoroute permet de rejoindre Mazatlàn à Durango en 3h en voiture, contre 7h avec la MEX 40. Pour Lucio (ainsi que pour tous les petits commerçants de tous genres), cela signifie une baisse significative de la clientèle, car la nouvelle route ne passe pas à travers ces petits villages. Quelques kilomètres après Capila del Taxte, nous décidons de rejoindre la nouvelle autoroute. Nous traversons une vingtaine de tunnels ainsi que quelques ponts, notamment le pont Baluarte, 2ème pont le plus haut du monde après celui de Siduhe en Chine. Sous nos roues, 403 m de vide, impressionnant! Ça grimpe continuellement, nous passons de l'état de Sinaloa à celui de Durango, changement de fuseau horaire, nous avançons nos montres d'une heure. Après 8h de montée, nous nous arrêtons dans un (très) petit village nommé "Las Adjuntas", à 2660 mètres d'altitude. Ici, Juana nous met à disposition un bout de son jardin. Nous montons la tente pendant que la nuit tombe, le thermomètre affiche moins de 5 degrés. Quelques villageois nous observent, comme s' ils n'avaient jamais vu ce genre d'équipement. Juana vit avec son mari, sa maman, son fils, sa belle-fille, ses petits enfants, en tout 8 personnes entassées dans une petite maisonnette en planches constituée de deux chambres et une cuisine. Il faut savoir qu'une grande partie de la population mexicaine vit avec moins de CHF 2 par jour. Nous n'oublierons jamais le sourire et la chaleur humaine de cette famille. Le lendemain, nous faisons 77 km, l'altitude varie entre 2700 et 2400 mètres d'altitude. A El Soldado, nous louons un petit chalet (cabaña) dans lequel nous faisons un bon feu de cheminée, un endroit charmant pour se reposer après les efforts de ces derniers jours. Finalement, après une dernière petite étape de 40 km (et bien aidés par le vent), nous avons rejoint la ville de Durango, capitale de l'État du même nom, belle ville coloniale de 464'000 habitants perchée à 1880 mètres d'altitude.

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Sierra Madre Occidental

Zwischen Mazatlán und Zacatecas liegen mehr als 600 km und der höchste Pass liegt auf über 2700 Meter Höhe. Nach der viertägigen Pause in Mazatlán nehmen wir die Strecke in Angriff. Den ersten Tag schliessen wir im kleinen Kolonialstädchen Concordia mit Tacos auf der Plaza ab. Tag zwei verspach den ersten Anstieg auf 1200 Meter. Geschwitzt wie nie und ziemlich erschöpft erreichten wir das Hotel "Villa Blanca" nach 4 Stunden. In der Stube des Restaurant "Lety" serviert uns "Alma" die nette Gastwirtin Quesadillos und Kaffee zum Abendessen. Sie fragt uns woher wir kommen und wohin wir gehen. Sie erzählt uns vom Leben in diesem kleinen Dorf. "Hier gibt es keine Arbeit für junge Leute", sagt sie und fügt an das ihre Kinder und Grosskinder im 90 km entfernten Mazatlán leben. "Jede Woche nehme ich den Bus um sie zu besuchen", antwortet sie auf die Frage ob sie ihre Kinder oft sehe. Bei der Verabschiedung grüsst sie uns mit einem Segen. Mit einem Lächeln und der Zufriedenheit das wir eine einfache Konversation in  unserem "Spanglish" führen können, kehrten wir zurück ins Hotel. Für die dritte Etappe entscheiden wir uns auf der neu eröffneten "Autopista" zu fahren. 80 Kilometer bis El Salto sind geplant. Nach 60 Kilometern stehen noch immer "30 km El Salto" auf dem Wegweiser und es ist bereits nach 17 Uhr. "Wir schaffen das", ermuntern wir uns gegenseitig. Um 18 Uhr passieren wir ein kleines Dorf (Immer noch auf 2600 Meter Höhe) und entscheiden uns, da es langsam dunkel wird, nach einer Übernachtungsmöglichkeit Ausschau zu halten. Am Wegrand treffen wir Juana und ihre Familie. "Ihr könnt hier schlafen", sagt sie und zeigt auf einen kleinen Platz zwischen dem gelagertem Feuerholz und ihrem Blechhaus. Juana lebt mit ihrer 8-köpfigen Familie (Mutter, Mann, Sohn, Schwiegertochter und Grosskinder) in einer Hütte mit zwei Zimmern und einer Küche die gleichzeitig auch als Wohnzimmer dient. Juana lädt uns ein in der Küche zu kochen und uns am Holzofen zu wärmen. Ich hatte zum ersten Mal richtig kalt. Am folgenden Tag verabschiedeten wir uns von Juana und machten uns auf nach El Salto. Kaffee, Burritos, und "una Torta"(Sandwich) verleihen neue Energie für weitere 55 hügelige Kilometer. Wir finden diese "Cabanas de la montagnes", enzünden das Feuer im Cheminée und relaxen. Die lange Abfahrt nach Durango schaffen wir am Samstagnachmittag locker in 2 Stunden. Durango verspricht einem Weihnachtsumzug am Samstagabend um 19h. Nach langem Warten starten die kitschigen, lichterverzierten Wagen durch die Hauptstrasse ins historische Zentrum. Nach einem "lazy Sonntag" packen wir all unsere Sachen, wollen noch kurz zu einem MAC-Shop (Computerladen) und dann weiter in Richtung Zacatecas. Nach langem Suchen in Mazatlan und in Durango, finden wir kompetente MAC-Experten, die uns das richtige Kabel verkaufen können. Es kommt noch besser. Das Familienuntenehmen (Vater, Sohn) kann unseren Mac reparieren. Wir brauchen eine neue Harddisk. Für uns heisst das allerdings, zwei Tage länger bleiben. Wir besuchen am nächsten Tag das Minenmusem in der Stadt und schlendern durch die Strassen Durangos. Beim geniessen des Sonnenuntergangs werden wir von einem  Filmteam von "Tourismus Durango" gefilmt. Wir sind die einzigen Touristen auf der Aussichtsplattform und so lächeln wir freundlich in die Kamara und nocheinmal und nocheinmal.... Um 19 Uhr machen wir uns auf um den Computer wieder abzuholen. "Good News" verkündet Sergio. Unser MAC ist bereit. Sergio und sein Vater, die Computerexperten, laden uns sogar noch zum Abendessen ein. Beide sind neben der Computerarbeit als Lehrer tätig. So dreht sich das Tischgespäch in einfachstem Spanisch um die Schule, Famile und natürlich ums Fahrradfahren. Glücklich das wir wieder unseren Laptop haben, zeigen wir euch endlich ein paar Fotos der letzten Wochen. Viel Spass. Fröhliche Adventszeit ;-)

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Durango - Zacatecas

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Les villes coloniales de Durango à Guanajuato

Durango (km 0) – Nombre de Dios (km 55) – Sombrerete (km 129) – Fresnillo (km 235) – Zacatecas (295) – Cosio (km 357) – Aguascalientes (km 414) – Lagos de Moreno (km 508) – Léon (546)  – Guanajuato (612)

 

Bonjour à tous depuis la très belle terrasse de l'Auberge de jeunesse « Casa Bertha » à Guanajuato, une ville magnifique, peut-être la plus belle jusqu'ici. Dans le centre historique, les rues s’imbriquent les unes sur les autres pour former un Labyrinthe grandeur nature. Un endroit parfait pour se poser quelques jours. Petit retour en arrière... De Durango, nous passons par de très jolies villes coloniales, toutes situées entre 2000 et 2400 mètres d'altitude. C'est à Zacatecas que nous rencontrons le premier voyageur à vélo (et le seul pour le moment) depuis que nous avons rejoint le continent Mexicain, à Mazatlán. Jorge vit à Chicago et est en route depuis les USA pour rejoindre sa famille mexicaine. Nous passons la soirée ensemble autour d'un bon repas. Si tout se passe comme prévu, nous devrions passer Noël avec lui et sa famille à Dolores. Sinon, pas grand chose de nouveau, à part peut-être trois petites anecdotes.

 

Petite histoire de pomme... 

Nous trimbalons notre MacBook depuis 6 mois dans la sacoche arrière droite du vélo à Flurina. (vous l'aurez compris, en fait, c'est ma femme qui le trimbale). Malgré les conditions extérieures très variables ainsi que les nombreuses vibrations (surtout sur certaines pistes non goudronnées), il a vraiment très bien tenu le coup. Il a moins aimé qu'on le laisse tomber, allumé, d'une table directement sur un sol bien dur. Mauvaise idée... Conséquence, disque dur endommagé et un MacBook presque inutilisable. Dans ces moments-là, on apprécie d'avoir fait des « back-up » :-) Quelques jours plus tard, c'est le chargeur (celui-là, c'est moi qui le trimbale) qui a rendu l'âme. Après des recherches infructueuses à Mazatlán (Apple store inexistant), c'est à Durango que nous trouvons enfin un Apple store. Sergio ainsi que son père , tiennent un petit magasin avec licence Apple (le père de Sergio est également professeur de Math à l'université de Durango). Un grand merci à Sergio et son père qui ont bossé tard pour remettre en état notre Mac (disque dur neuf, récupération des données...), pour la main-d’œuvre quasi gratuite ainsi que, comme si cela ne suffisait pas, pour le bon souper offert!

 

Petite histoire de sacoches...

En quittant Fresnillo, je me sentais en forme olympique, mon vélo semblait si léger... C'est seulement après 5 km que j'ai remarqué l'absence de mes deux sacoches à l'avant. Bref, j'ai bien sûr dû faire demi-tour pour aller les chercher, ajoutant du même coup 10 km à l'étape journalière.

 

Petite histoire d'ex-Président...

C'est sur le Ferry de La Paz à Mazatlán que nous avons fait connaissance, il y a 3 semaines, de Daniel. Daniel vit à Léon (ville se trouvant sur notre itinéraire) et nous a proposé de venir dormir chez lui, offre que nous n'avons bien sûr pas refusée. Daniel possède une entreprise (300 employés) et est un ami de l'ancien président Mexicain Vicente Fox. Nous comprenons alors mieux la présence des gardes du corps dans la maison. Nous passons une très agréable soirée en compagnie de sa famille. Un grand merci Daniel pour l'hospitalité! Nous réalisons combien la façon de vivre des uns et des autres peut être différente dans un même pays.

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Feliz Navidad

Herzliche Weihnachtsgrüsse aus Dolores Hildago, Mexiko. Die Kolonialstädte Mexikos sind festlich geschmückt, Lichtergirlanden leuchten in den Strassen, mit grüner und roter Glitzerfarbe steht „Feliz Navidad“ an den Wänden der grossen Einkaufszentren und Weihnachtstannen zieren die Plätze vor den schönen Kathedralen. Wir freuen uns die Weihnachtstage mit Jorge und seiner Familie zu verbringen. Sam und ich wünschen euch allen ein fröhliches, friedliches, hoffnungsvolles und gesegnetes Weihnachtsfest. Feliz Navidad. Flurina & Sam

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Weihnachtszeit in San Miguel de Allende

Während es draussen in Strömen regnet und an weiterfahren nicht zu denken ist, schreibe ich ein paar Zeilen über die Weihnachtstage die wir in San Miguel de Allende verbringen durften. Am 23. Dezember erreichten wir nach einer anstrengenden Fahrt Dolores Hidalgo. Wie abgemacht, läuft uns Jorge im Stadtzentrum direkt über den Weg. (Er dachte wir kommen erst einen Tag später.) Seine Familie (8 ältere Geschwister) wohnt hier in der Region. Wir laden unsere Bikes auf den Jeep und Jorge fährt uns zu seinem Vater nach San Miguel de Allende wo wir uns für ein paar Tage einquartieren. Jorges Vater Odilon (87 Jahre alt) wohnt in einem grossen gepflegten Haus zusammen mit seiner Frau Nico. Da das Familienfest erst am 25. am Abend stattfindet, schlendern wir am Heilig Abend ins Zentrum, essen in einem italienischen Restaurant und sehen uns die Eingangszeremonie in die volle Kathedrale des katholischen Pfarrers an. Am Weihnachtstag sehe ich Nico schon früh morgens bei den Vorbereitungen für das traditionelle Weihnachtsessen. Es gibt Pozole und Tamales. Beides sind Maisgerichte. Um 7 Uhr abends trifft die Familie langsam ein. Zusammen mit zwei von Odilons vielen Grosskindern helfe ich in der Küche Radieschen und Zwiebeln schneiden. Bevor die restlichen Gäste eintreffen, fährt uns Jorge noch hoch zum Aussichtspunkt über die Stadt. Eine halbe Stunde später sitzen im Hof ca. 25 Familienmitglieder im Alter von 1-87 Jahren. Die Stimmung ist ziemlich ruhig. Tony, der Neffe von Jorge, kann gut Englisch und wir unterhalten uns ein wenig. „Hat Jorge erklärt was wir heute machen?“, fragt Tony. „Nein, es ist eine Überraschung hat er uns gesagt“, antworte ich. „Wir feiern die Geburt von unserem Gott Jesus, wir werden jetzt einen Moment beten und singen“, erklärt er und die älteste anwesende Schwester Jorges übernimmt das Wort. Wir bekommen eine Kerze und Wunderkerzen in die Hand gedrückt. Die Zeremonie beginnt mit dem Rosenkranzgebet. Danach wird ein Lied (mit vielen Strophen) angestimmt. Die weiblichen Familienmitglieder, scheint es mir, kennen den Text besser als die Gruppe Teenagerjungen in der Ecke. Während dem Lied werden zwei Babypuppen von den Jüngsten gewiegelt. Die Kerzen werden angezündet um damit die Wunderkerzen zu entzünden. Ein schöner Moment. Da ich leider den Text der Strophen nicht verstehe, überraschen mich die folgenden Handlungen etwas. Die Babypuppe wird im Kreis getragen und von allen Personen auf den Kopf geküsst, das zweimal. Danach werden Geschenke verteilt. Zuerst ein Päcken voller Süssigkeiten, danach 3 Orangen und nochmal 2 Orangen. Mit vollen Händen sitzen wir auf unseren Stühlen und das Lied (immer noch das gleiche) nimmt langsam ein Ende. Der Kreis löst sich schnell auf und Tische werden aufgestellt und das Essen serviert. Nachdem Essen wird abgeräumt, die Tische weggestellt und das Highlight die „Piñata„ beginnt. Ein farbiger Stern gefüllt mit Schleckzeug wird an einem Strick aufgehängt. Das jüngste Grosskind Said darf beginnen. Ein Lied wird angestimmt. Mit einem Stock versucht der Kleine den Stern zum Platzen zu bringen. Sobald das Lied fertig ist, kommt das nächste Kind an die Reihe. So geht es weiter bis der ganze Stern kaputt ist und alle Süssigkeiten auf den Boden fallen. Jetzt stürzen sich die grossen und kleinen Kinder darauf um möglichst viel Süsses abzubekommen. So endet der Abend und die Familien machen sich um 11 Uhr auf den Heimweg. Sam und ich sind uns einig, der Abend war ziemlich zeremoniell und ruhig. Wir haben uns das schon ein wenig lauter und festlicher vorgestellt. Trotzdem nehme ich viele schöne Erlebnisse und Erinnerungen an einen besinnlichen Weihnachtsabend als Teil einer mexikanischen Familie auf die Weiterfahrt mit. Die Bikes sind geputzt, die Ketten geölt und ready to go. Jetzt warten wir nur noch auf die Sonne und dann geht es Richtung Mexiko Stadt wo wir das Jahr ausklingen lassen wollen. 

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Feliz Año 2014

Mexico City // 01.01.2014
Mexico City // 01.01.2014
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Road to Mexico City

Guanajuato – San Miguel de Allende – Santiago de Querétaro – Polotitlán – Tula de Allende – Huehuetoca – Mexico City

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Mexico City

Bonjour, bonne année. Et surtout, merci à vous tous qui suivez notre aventure, merci pour les plus de 20'000 pages visitées sur buerkis.com, merci pour vos nombreux messages. 2013 fut une année riche en émotions, surprises, aventures, rencontres et découvertes. 2014 s'annonce plutôt bien également. Au programme, une pause d'un mois au Guatemala pour y suivre des cours d'espagnol, la visite au Honduras de deux enfants que nous parrainons à travers l'organisation Compassion et la traversée des autres pays d'Amérique centrale (Nicaragua, El Salvador, Costa Rica, Panama). Nous continuerons ensuite en Amérique du Sud pour s'approcher petit à petit de la Terre de Feu... Mais pour l'instant, c'est toujours au Mexique que ça se passe.

 

L'arrivée dans Mexico City (ou D.F. pour Distrito Federal, appellation officielle) fut bien plus facile que prévu. Le 31 décembre, après avoir visité le site archéologique de Tula, nous roulons en direction de la capitale sans vraiment savoir ou nous passerons le Réveillon. À environ 60 km au nord de Mexico, nous nous arrêtons dans un Walmart (super-marché) pour faire une pause. C'est là que nous faisons la connaissance de  Beatriz et Francisco, des gens du coin. Après quelques minutes de conversation, ils nous proposent de passer le Réveillon et la nuit chez eux, une offre qui ne se refuse pas. Après un bon repas et un Nouvel-an à la mexicaine, nous filons dormir, nous sommes crevés... Le lendemain, 1 janvier 2014, nous partons à 8h00, profitant du calme et du peu de trafic. Je suis mon GPS un peu à l'aveugle, direction le "Zocalo", cœur de Mexico City et, paraît-il, une des plus belles places du monde. Je suis un peu déçu par la patinoire et le toboggan de glace ainsi que la sur sur-abondance de lumières de Noël installés sur la place pour les fêtes. Ça enlève pas mal de charme je trouve. Nous nous dirigeons ensuite chez Julia, dans un quartier populaire à une petite dizaine de kilomètres du centre historique. Julia est la grand-maman de Gabriel que nous avions rencontré à Mazatlán. Ici vivent 4 générations! Nous expérimentons encore une fois le sens de l'hospitalité, l'accueil et toute la gentillesse de cette famille mexicaine. Nous n'oublierons jamais ces soirées partagées autour de la table familiale.

 

Pendant 10 jours, nous visitons la capitale. Centre historique, Polanco, Zona Rosa,  stade Azteca, églises, cathédrale (beaucoup de monuments sont penchés genre Tour de Pise), musée d'Anthropologie (je ne suis pas un grand fan des musées mais je dois reconnaitre que celui-là vaut vraiment la peine), Basilique de Guadeloupe, Xochimilco... Et on a de loin pas tout vu! Cette Mégapole est fascinante et fatigante à la fois! J'ai aussi chopé une petite "tourista" mais rien de bien méchant.

 

Un petit mot encore sur les transports publics. Le métro par exemple. 5 petits pesos, soit 36 centimes, c'est le prix demandé pour pénétrer dans le réseau de métro de Mexico City (troisième réseau en taille au niveau mondial). Le prix était encore de 3 pesos dernièrement, la hausse du prix du billet engendre actuellement des manifestations, incitant les gens à passer par dessus (ou par dessous) les tourniquets. Très pratique, nous avons utilisé ce moyen de transport une vingtaine de fois, le temps d'attente entre 2 métros est d'une minute environ, autant dire que ça défile... Aux heures de pointes, c'est de la folie, les premières rames sont réservées aux femmes et aux enfants, le métro est  surchargé, et je pèse mes mots. Des Vendeurs rentrent et sortent des rames pour proposer cds/films piratés (10 pesos), chewing-gums, médicaments, chocolat, pierre à aiguiser, jouets, gadgets en tout genre et j'en passe. J'aime particulièrement observer les vendeurs de cds piratés qui se promènent avec une chaîne hi-fi sur le dos, musique à fond avec le cd en question, ça anime! Bref, un trajet en métro à travers la mégapole est incontournable. Il y a aussi les microbus, je reprendrai ici la très bonne description du guide du routard: "ce sont des petits bus qui dévalent à toute allure les grandes artères, tandis que le chauffeur klaxonne, invective, bois, fume et vous rend la monnaie." Je rajouterai que ces vieux Diesel participent très activement au problème de pollution. Nous n'avons pas testé le metrobus ni le taxi. 

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Paso de Cortés

Schaffen wir es auf 3700 Meter hinauf zu fahren um die riesen Metropole Mexiko-Stadt hinter uns lassen? Wollen wir es wagen? Die andere Variante wäre die Autobahn. Wir entscheiden uns für das Abentuer. Nach 10 Tagen Sightseeing und Paketsuche in der Grossstadt machen wir uns am Samstagmorgen auf. Ein paar Abschiedstränen, 13 Umarmungen und ein letztes gemeinsames Foto mit der Familie Ramirez (Sie haben uns die letzten Tage in ihrer Familie aufgenommen.) und raus aus der 20 Millionen-Stadt nach Amecameca. Bevor die grosse Steigung anfängt, stärken wir uns und decken uns mit Vorräten ein. Auf rund 2'900 Höhenmetern stellen wir dann unser Zelt in einem kleinen Häuschen auf. In der Nacht sinkt das Thermometer auf 0 Grad und am Morgen ist der Boden gefroren. 14 Kilometer bis auf den Pass sind noch zu meistern. Nach rund zwei Stunden stehen wir ziemlich erschöpft am Fusse des Volkanes Popocatepetl. Die Aussicht ist atemberaubend. Die beiden Vulkane Popocatépetl und Ixtaccihuatl gehören zu einem Nationalpark und seit 1994 ist Popocatépetl auch als UNESCO Welterbe ausgezeichnet. Weit hinten am Horizont sieht man den höchsten Berg Mexikos Citlaltépetl. Sam: "Siehst du den Rauch? Ich: "Nein, das sind bestimmt Wolken". Sam: "Nein das ist Rauch!". Tatsächlich stellt sich heraus, das im Dezember/Januar oft Rauch zu sehen ist. Im letzten November soll sogar Asche in den umliegenden Dörfern heruntergekommen sein. Nicht umsonst wird "Popo" als einen der gefährlichsten Vulkan der Welt eingeschätzt. Nach einer Stunde Pause fahren wir auf einer steilen Piste 15 Kilometer den Berg hinab. Unser Tagesziel endet in Atlixco wo wir uns bei Juan zum Übernachten angemeldet haben. Obwohl Juan noch nicht Zuhause ist, begrüsst uns sein Bruder freundlich und lädt uns gleich zum Abendessen ein. Ein unvergesslicher Sonntag geht hier zu Ende. 

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On the road from Mexico City to Oaxaca - MEX 190

Mexico City (km 0) – Paso de Cortés (km 75) – Atlixco (km 125) – Izúcar de Matamoros (km 169) – Acatlán (km 254) – Huajuapan de León (km 322) – Tierra Blanca (km 380) – Oaxaca (496)

 

Après 10 jours passés à Mexico City, c'est le coeur gros que nous quittons la famille Ramirez. Les larmes de Julia, la grand-maman, en disent long sur l'amitié qui s'est établie lors de ce séjour dans la capitale. Sortir de la mégapole est assez périlleux. Le trafic est très dense, micro-bus, autobus, taxis, voitures, camions, motos, ça grouille de tous les côtés. Ca fume, ça pue, ça pollue. Après 45 km assez pénibles, nous atteignons la petite ville d'Amecameca. C'est ici que commence la route qui mène au Paso de Cortés. C'est une jolie petite route, le trafic à disparu et il fait bon de se retrouver à la campagne. Quel changement et quel calme après le tumulte des derniers jours. 10 km après Amecameca je donne mon premier interview en espagnol pour le journal hoyestado. La journaliste est intriguée par nos vélos et notre chargement. Quant à savoir si un article va vraiment paraître, l'avenir nous le dira. Nous campons à 2900 mètres d'altitude avant d'attaquer les 15 derniers km menant au Paso de Cortés. C'est terriblement raide, terriblement dur mais qu'est-ce que c'est beau! La vue sur les deux Volcans, le Popocatépetl (5462m) et le Iztaccíhuatl (5230 m) est saisissante. L'ascension du Popocatépetl (le nom signifie « montagne qui fume ») fait envie, mais elle est interdite depuis plusieurs années, le Volcan étant à nouveau en activité. La redescente sur Atlixco commence par 15 km de piste, puis ça roule à nouveau sur de l'asphalte bien dur à travers quelques petits villages de campagne avec, en arrière plan, toujours ce majestueux « Popo ». Depuis Atlixco, nous continuons par la Mex 190, une très belle route de montagne, sinueuse avec peu de circulation mais beaucoup, beaucoup de dénivelé! Peu après Acatlán, nous fêtons les 10'000 km. Ce jour-là nous rencontrons Meggie et Bryan, un couple canadien en route pour la Patagonie également. Avec Jorge, ce sont les seuls cyclistes voyageurs rencontrés depuis deux mois et demi. Nous faisons route ensemble pendant deux jours. A 50 km de Oaxaca, Flurina et moi passons la nuit sous tente dans une ferme. Poules, dindes, chiens, tous ces animaux rôdent autour de notre campement. À minuit, je me sens mal, j'ai juste le temps de sortir de mon sac de couchage et d'ouvrir la tente pour recracher le souper avalé quelques heures auparavant. Ce tapage nocturne réveille le chien qui aboie comme un fou. En quelques minutes, tous les chiens des environs hurlent à la mort et forment un concert très désagréable. Les multiples piqûres de moustiques n'aidant pas, je passe peut-être la pire nuit depuis le début du voyage. Un merci particulier à mon épouse qui s'est levée au milieu de la nuit pour me préparer un thé. Le lendemain, j'avale mes deux derniers Dafalgans et c'est avec soulagement que nous atteignons Oaxaca. Nous logeons depuis 3 jours dans une super auberge de jeunesse (hostel). Allez, je fais un peu de pub pour « Luz de Luna ». Nous disposons d'une grande chambre privée, il y a un superbe patio avec fontaine, des hamacs, une jolie déco, un personnel accueillant et le petit déjeuner est inclu, le tout pour un prix très respectable. Oaxaca, j'aime beaucoup. Flâner dans ses jolies rues est un vrai plaisir. C'est peut-être ma ville mexicaine favorite. J'apprécie particulièrement le Zócalo (place centrale) ainsi que le marché populaire (et sans touriste!), le «  Mercado de Abastos ». Le site archéologique de « Monte Albán », situé à une dizaine de km du centre ville, est également une visite à ne pas manquer. Bien à vous, Sam.

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HOY Estado de México

Voici un petit article paru aujourd'hui sur le site internet "HOY Estado" suite à un interview donné sur la route menant au Paso de Cortés:

http://hoyestado.com/nota.html?ver=22444

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We like Oaxaca!

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Entering Chiapas

Ein paar Zeilen, geschrieben in der Hängematte im gemütlichen Garten unseres Hostels in San Cristobal de las Casas. Vor ein paar Tagen sind wir nach anstrengender letzter Etappe hier oben im zentralen Hochland Mexikos, auf rund 2100 Metern über Meer angekommen. Das Zentrum der kleinen Touristenstadt lädt ein durch die Strassen, Shops, Cafés, und Märkte zu schlendern. Ein Ort um die Seele baumeln zu lassen. Am Tag schön angenehm warm, am Abend darf es schon eine wärmere Jacke sein.

 

Um offiziell in Mittelamerika einzufahren, waren 3 Velotage über die Mex 190 von Oacaca nach Tehunatepec nötig. Die wunderschöne Landschaft entschädigte für das anstrengende Höhenprofil. Mit einem kräftigen Windstoss (der Sam samt Velo zu Boden gehen liess), so stark das wir den Bus zur Hilfe nahmen, landeten wir bei Rodrigo und seiner Familie in Zanatepec. Dankend nehmen wir das Angebot von einem Ruhetag in seinem Haus an. Zusammen mit Julien aus Frankreich verlassen wir Rodrigo am Montag um gemeinsam in den letzten Staat Mexikos, Chiapas, einzufahren. Nach drei Tagen erreichen wir Tuxla die Hauptstadt Chiapas. Wir geben dem Guide de Routard recht: "Une ville moche et bruyante". So fahren wir noch 15 Kilometer weiter zum „Cañón del Sumidero“. Dort besuchen wir die letzte Bootsfahrt durch den Canyon. Der Canyon mit seinen 1'000 Meter hohen Felswänden ist sehr imposant. Der Bootsführer gibt Gas und die kleinen Wellen lassen das Boot ganz schön auf dem Wasser ausschlagen. Zu vorderst sitzend, verkrampfe ich mich doch ziemlich und muss aufpassen das die Glace nicht gleich wieder hoch kommt. Die Enttäuschung das wir keine Krokodile zu Gesicht bekamen, (wie auch bei diesem Tempo?) war gross. Da wir die letzten Touristen auf dem Bootssteg waren, fragten wir ob es möglich ist hier zu campen. Wie immer war das kein Problem und so verbrachten wir eine gemütliche weitere Nacht am Wasser. Camping en luxe, mit Toiletten, Dach über dem Kopf, Trinkwasser…

 

Noch ein paar Worte zum Bundesstaat Chiapas. 10% der Bevölkerung Mexikos haben indigene Wurzeln. In Chiapas leben 1 Million von ca. 3.6 Millionen Indigenen. Viele von ihnen stammen von der Volksgruppe der Mayas, unterteilt in verschiedene Völker mit ihrer eigenen Sprache. Auf der einen Seite ist Chiapas der Staat mit der grössten Armut. Auf der anderen Seite mit reichen Schätzen an Arten- und Naturvielfalt, Bodenschätzen und bedeutenden kulturellen Attraktionen. In den Strassen von San Cristobal sehen wir viele Frauen in traditioneller Kleidung. Sie verkaufen farbige Kleidungsstücke, Gürtel, Taschen, Armbänder etc. Auf dem Markt verkaufen die Bauern (Meist Frauen und Mädchen) der umliegenden Indigendörfer Gemüse und Früchte. In Reihen am Boden oder auf Harassen stapeln sie Tomaten, Avocados, Mandarinen und so weiter.

 

Voilà. Uns geht's so weit sehr gut. Wir freuen uns auf eine gute Pause in Guatemala. Noch etwa 3 Tagesetappen fehlen bis zur Grenze. Von dort werden wir zum Lago de Atitlán nach San Pedro fahren. Ab Mitte Februar werden wir einen Monat die Schulbank drücken und richtig Spanisch lernen.

 

Solange die Sonne noch da ist, werde ich mich jetzt wieder meinem Hörbuch "The Lord of the Rings" widmen. Bis Bald. :-)

posted @ km 10'774

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Goodbye Mexico

Nous voilà depuis 2 jours au Guatemala, nous avons quitté le Mexique après exactement 100 jours passés dans ce pays fantastique. 3 fois plus grand que la France, 48 fois plus grand que la Suisse, nous avons parcouru plus de 4000 km à vélo sur les routes mexicaines, du nord au sud, traversant 15 États, en prenant le temps de découvrir cette nouvelle culture. Plus de trois mois passionnants remplis de rencontres, de découvertes et d'aventures. Avant de franchir la frontière de San Diego à Tijuana, nous avons entendu à maintes reprises des propos très négatifs sur le Mexique par certains Américains qui apparemment n'y ont jamais mis les pieds. Beaucoup de vilaines paroles et de préjugés. Bref, il semblait alors que nous allions être très vite attaqués, agressés, dérobés... Heureusement, nous avions quelques récits plus positifs de cyclistes venant du Sud pour nous rassurer! Les problèmes de drogue (notamment entre gangs) et de petite et moyenne délinquance existent réellement mais nous n'y avons jamais été confrontés. Nous avons respecté quelques règles (de bon sens) et ça nous a pris quelques jours pour être à l'aise.

 

Ce que nous avons aimé:

C'est un pays avec une grande diversité de paysages; la beauté des déserts de Basse-Californie, les majestueuses montagnes de Sierra Madre Occidental, le Paso de Cortes entre 2 magnifiques Volcans et j'en passe. Les villes coloniales valent également la peine, vraiment. Mais avant tout, ce sont l'hospitalité, la gentillesse et l'amabilité de la population locale qui nous ont marqués, et ce, notamment dans les endroits non touristiques, ou nous étions la plupart du temps. Entre les hôtes warmshower, les gens rencontrés en route, les familles qui nous ont accueillis, les exemples sont nombreux. Il y a quelque exceptions, c'est vrai, mais elles sont rares.

 

Ce que nous avons moins aimé:

Le nombre d'animaux morts au bord ou sur les routes (surtout des chiens), en état de décomposition. Ça pue, c'est terrible. En général, avec le temps, ils deviennent très plats pour ne former plus qu'une fourrure (nous en avons mêmes vu un, recouvert par la nouvelle ligne blanche fraîchement repeinte, le pauvre...). Les déchets ne sont quasiment pas triés, et ils sont nombreux à joncher le bord des routes surtout en périphérie des villes. Au super-marché, il faut presque se battre pour ne pas voir ses achats s'éparpiller dans 5 ou 6 sacs en plastique. Niveau écologie, c'est pas le top...

 

Le Mexique et quelques chiffres:

100 jours (62 passés sur nos selles), 4052 km parcourus en vélo, 1 crevaison pour Fleur, 0 pour Sam, plus haut col à 3700 m, 1 visite à l'hôpital, 2 sacoches oubliées (et vite retrouvées) 1 chute sans gravité (Sam) 

posted @ km 11'065

 

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