Les retrouvailles

Que d'émotions sur la terre du Guatemala !  Et oui ; après 10 mois de communication par skype, nous avons la joie de nous retrouver de l'autre côté de l'écran.! 24 h de voyage nous séparaient, dont 16 h de vol  et 2 escales (Londres et Houston) Un véritable challenge pour moi (Monique) qui suis aviophobe (merci pour vos petits coups de fils encourageants, pour vos prières). Cette première émotion fut accompagnée de quelques instants de panique «Pour le dernier vol qui devait nous amener à Guatémala City, un numéro différent nous a été attribué, à notre insu, si bien que Flurina et Samuel nous attendaient dans un Café de l'aéroport en toute bonne conscience, pensant que notre avion avait été retardé.) Leur absence nous inquiétait d'autant plus que nous savions qu 'ils s'étaient  rendus à l'aéroport de jour, donc plusieurs heures à l'avance. Mais ouf,  ils n'ont pas été kydnapés !! Quelle joie de les serrer dans nos bras ! Le lendemain 14 mars, nous quittons Guatemala City afin de nous rendre à San Pedro, ville dans laquelle nos enfants suivent des cours de langue depuis plusieurs semaines. C'est épatant de les entendre discuter aisément en espagnol avec les indigènes. Avant d'atteindre notre destination, notre chauffeur nous lâche à Solola où nous avons le plaisir de nous extasier devant le marché coloré de fruits et légumes exotiques et des costumes du pays. On croise régulièrement des évangélistes qui, bible ouverte, annoncent la bonne nouvelle au milieu du marché ou aux coins des rues. (A San Pedro, on trouve 22 églises évangéliques et 1 catholique). Pour rejoindre San Pedro, il était prévu que nous prenions le bateau pour traverser le lac Atitlan surplombé de son volcan du même nom. En 3 ans, le lac est monté de 8 mètres sans que l'on en trouve la raison, ainsi des maisons se retrouvent dans l'eau. Bref, au moment de se diriger vers le petit port d'embarcation de Panajachel, on nous dit qu'il n'est pas possible d'embarquer à l'endroit prévu car le ponton est inondé. Sans grande conviction, on rebrousse chemin et on suit le guide. Nous montons dans une barque à moteur avec 2 autres touristes. Je jette un coup d'oeil furtif et m'inquiète de ne pas voir de gilets de sauvetage, ni de toit sur le « bateau ». Le moteur se met en marche et nous fonçons vers le large, la barque se surélevant à sa pointe, faisant des mouvements de claquage impressionnants sur les vagues. Au milieu du lac , surprise, la barque ralentit, le moteur s'arrête : plus d'essence ! Personne à l'horizon, pas de rames dans l'embarcation ! Pas de panique Monique me dirait mon petit-fils,  le « capitaine » a un portable, pourvu qu'il soit chargé !! C'est alors qu'un petit bateau se pointe à l'horizon, notre conducteur lui fait de grands signes, on est sauvés. On reçoit un peu d'essence pour continuer la route, ouf !! C'est trempés mais contents qu'on pose le pied sur le sol de San Pedro...à suivre avec les bonnes salutations de Jean-Paul ... qui lui, ne panique jamais ! (Merci Annette pour les vaccins, même pas mal ! :-) )

Monique

 

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Comments: 1
  • #1

    Sandrine et Luc (Monday, 17 March 2014 16:24)

    Quelle joie que vous soyez bien arrivés et que vous puissiez profiter des deux globe-trotteurs! De gros becs à tous les 4, profite bien de ces instants!!