Ecuador - ¡Me encanta!

Der Schneesturm tobt, der Wind schlägt ans Zelt und feine Schneeflocken dringen ins Innere. Eingewickelt in Schlafsäcke lauschen wir dem heulen des Windes und knarren der Zeltstangen. An schlafen ist nicht zu denken. Um 23.00 Uhr erscheint das Licht einer Lampe und Segundo unser Bergführer weckt uns. Eine Viertelstunde später sitzen wir im Küchenzelt, Segundo serviert uns heissen Tee, Jogurt mit Müesli und Brot. Die Stunde des Aufstiegs zum Gipfel ist noch nicht gekommen. Wir hoffen auf bessere Wetterbedingungen. Sam schlägt sich zudem mit staken Kopfschmerzen herum. Vielleicht hilft ein "Mate-Coca"-Tee. Zurück in die Schlafsäcke. Um 1 Uhr morgens wagen wir einen ersten Versuch zum Gletscher aufzusteigen. Meine Bergschuhe sind etwas zu gross und nicht gerade die modernsten. Nach einer halben Stunde, kurz vor dem Gletscher kehren wir nass und erschöpft zu den Zelten zurück. Der Wind ist sehr stark und der Schnee ist eisig und nass. Mit den Händen schütze ich mich vor dem schmerzenden Eisschnee der mir ins Gesicht geblasen wird. Die nassen Winterkleider (trocknen nicht, sondern gefrieren) ausziehen und zurück in den Schlafsack. Weitere 4 Stunden zum ausruhen und dösen. Der Versuch zum Gletscher zu steigen lassen wir um 5 Uhr sowie um 7 Uhr gleichwohl sein, da Wind und Schnee weiterhin toben. Ein bisschen enttäuscht und gleichzeitig erleichtert folgt der Abstieg zum Refugio (Berghütte). Zurück im Casa del Ciclista in Tumbaco erholen wir uns erst mal von diesem Bergabenteuer und schlafen früh und schnell im Zelt, welches im Garten aufgestellt ist, ein. Trotz erfolglosem Gipfelerlebnis sind wir von dieser ersten alpinen Erfahrung begeistert. Die Wanderung zum Camp, der unheimlich schöne Vulkan Cotopaxi, die Nacht auf 4'700 Meter Höhe, der Schneesturm und die starken Windböen werden uns noch lange in Erinnerung bleiben. Wir gönnten uns einen weiteren Tag im Hause von Santiago (Casa del Ciclista, seit 24 Jahren haben hier Fahrradreisende die Möglichkeit sich ein paar Tage auszuruhen.). 

 

Nach acht abwechslungsreichen Tagen in Tumbaco (Erholung, Stadtbesichtigung in Quito, Vulkane Pinchicha und Cotopaxi) verabschieden wir uns von Santiago und seiner lieben Familie. Wir planen zehn Tage um pünktlich in Cuenca anzukommen um dort meine Schwester in Empfang zu nehmen. Auf dem Weg gibt es aber noch ein paar Sehenswürdigkeiten die wir uns nicht entgehen lassen wollen. 

 

Laguna Quilotoa

In zwei Tagen fahren wir von Tumbaco über Machachi nach Latacunga. Am Mittag im Stadtzentrum angekommen, parkieren wir die Velos im Hostel Tiana, essen für 2.5 US-Dollar einen feinen Lunch und kaufen einige Vorräte bevor wir uns in den Bus nach Quilotoa setzen. Knapp zwei Stunden später und mindestens 1'200 Meter höher werfen wir den ersten Blick auf den Kratersee Quilotoa. Kurz vor dem Abstieg zum See, begrüsst uns ein bekannter kanadisch-französischer Akzent. Die Stimme gehört Jo-Anni aus Quebec. (Mit Jo-Anni und Any erreichten wir den Gipfel des Pichacha in Quito.) Wir verabreden uns für die Wanderung um den Krater am nächsten Morgen. 

 

Am Rand der Lagune suchen wir einen geeigneten flachen Zeltplatz. Nach erfolgreichem Aufbau machen wir Bekanntschaft mit einem Paar aus Paris. Mit den Beiden verbringen wir einen gemütlichen Abend rund ums Lagerfeuer. Nach einer feinen Schoggibanane, legen wir uns ins etwas unebene Zelt. Am nächsten Morgen essen wir ein kleines Frühstück und los geht es entlang dem steilen Weg zurück ins Dorf. Oben angekommen gönnen wir uns gleich ein zweites Frühstück bevor die Quebec-Girls eintreffen. Zu viert nehmen wir die Umrundung in Angriff. Der Weg führt immer entlang des Bergkamms. Auf der rechten Seite geniessen wir den Blick auf die Lagune und auf der linken ins grüne Tal. Die schneebedeckten Vulkangipfel sind wegen dem bedeckten Himmel nur zu erahnen. Der Wind bläst auch bei dieser Wanderung ziemlich stark und ist, bei diesem teilweise steil abfallenden Gelände, nicht zu unterschätzen. Während fünf Stunden marschieren wir zwischen 3'700 und knapp 4'000 Höhenmeter auf und ab. Die Aussicht ist fantastisch und die Flora ist eindrücklich in dieser Höhe. Der Wegrand ist gesäumt von verschiedensten Blumen und Pflanzen. Vor dem Erreichen des Ausgangspunktes gönnen wir uns ein Picknick mit Brot, Tomaten, Thon, Käse und Schockolade. Nach zweistündiger Busfahrt sind wir zurück im Hostel in Latacunga wo wir den Tag mit einer Pizza abschliessen. 

 

Gestern sind wir nach zwei weitern Fahrtagen in Riobamba angekommen. Hier werden wir uns heute einen Tag ausruhen. Bis Freitag sind noch weitere 250 km bis Cuenca abzuradeln. Wir freuen uns sehr danach einige Tage mit meiner Schwester Regina zu verbringen. ¡Hasta luego!

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L'Équateur et le cap des 15'000 km

Un "stämpf" de plus dans nos passeports dont les pages se sont bien remplies ces 13 derniers mois. Nous quittons la Colombie pour l'Équateur, 11eme pays, déjà... Les formalités de douanes sont vites réglées, nous recevons un droit de séjour valable 3 mois. Stephanie, une Lausannoise, aperçoit notre drapeau suisse. Elle quitte l'Equateur pour la Colombie, nos chemins se croisent donc, c'est l'occasion d’échanger 2-3 expériences l'espace de quelques minutes. Une dizaine de kilomètres ainsi qu'une bonne montée séparent la frontière de la ville de Tulcàn, où nous expérimentons notre premier repas équatorien dans un petit bistrot populaire. Puis la montée continue, accompagnée d'averses intermittentes. Nous franchissons un col a plus de 3300 mètres, j'enfile mes pantalons de pluie qui trainent au fond d'une sacoche depuis la Californie. Il fait frisquet là-haut... Notre première étape nous mène à San Gabriel, jolie petite ville située à une trentaine de km de la frontière. Mon nerf sciatique gauche ainsi qu'un muscle dans la cuisse droite me font assez mal depuis plusieurs jours, mon corps réclame un jour de repos après les efforts des derniers jours (Flurina, elle, est en pleine forme...) Nous passons donc une 2ème nuit a l'auberge « Gabrielita » avant de remonter sur nos bicyclettes.

 

Enfin une belle et longue descente, Presque 40 kilomètres !Dans une ligne droite, vent dans le dos, nos compteurs affichent respectivement 70 et 72 km/h de vitesse maximale, ça dévale... Ce jour-là, nous franchissons le cap des 15'000 km. Nous regardons le match Brésil - Colombie à Ibira où nous passons également la nuit. Le lendemain, nous traversons Otavalo, connu pour son fameux marché artisanal du Samedi. Et cela tombe bien, nous sommes justement samedi 05 Juillet. Nous n'avons pas pour habitude d'acheter des souvenirs ou autres ramasse-poussière car c'est du poids et de l'espace en plus. Cependant, je craque pour un bonnet en laine à pompon. Je demande le prix, 3.50 USD. Je l’achète sans hésiter, sans marchander (je ne suis pas toujours d'accord avec certains touristes qui cherchent à baisser les prix au maximum, afin d’économiser quelques dollars sur des objets qui demandent des heures de travail). C'est un très beau marché, très coloré, tel que je n'en n'avais plus vu depuis le Guatemala. Beaucoup d’indigènes, en habits traditionnels, se rendent en ville pour vendre habits, bijoux, bracelets, souvenirs en tous genres... Nous passons la nuit à Cayambe dans l’hôtel "mita del mundo". Ce nom n'est pas choisi par hasard, nous sommes tout proche de l’équateur. De Cayambe, nous pédalons encore 6 km avant d'atteindre la latitude 0, où se trouve une assez grande place munie d'une horloge solaire. Sur le sol, une ligne indique l’équateur. Je saute d'un côte à l'autre, passant ainsi de l’hémisphère sud à l’hémisphère nord et vice-versa.

 

Depuis quelques jours nous nous reposons à la casa del ciclistas de Tumbaco, près de Quito. Santiago, le propriétaire, accueille des cyclistes du monde entier depuis 24 ans     !Le livre d'or est d’ailleurs une pièce historique. Nous partageons la maison avec Alicia et Quique, un couple espagnol que nous avions rencontré il y a une année au Canada. Alvaro (Espagne) nous à rejoint également ainsi qu'un Allemand, une Hollandaise et deux Colombiens. Une belle petite équipe. Au programme, ces derniers jours, l'escalade des Volcans Pinchincha et Cotopaxi, la visite de Quito et de ses environs. Plus d'infos, à suivre...

Sam

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La traversée de la Colombie, impressions...

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avant d'attaquer les premiers kilomètres sur les routes colombiennes. Lors de la coupe du monde 1994 (j'avais alors 13 ans), le meurtre du défenseur colombien Andrés Escobar suite à un auto-goal ayant entrainé l'élimination de son équipe m'avait choqué. A l'époque, quelqu'un m'avait dit que la vie en Colombie ne valait pas grand chose. Après avoir traversé en vélo ce magnifique pays du nord au sud (parce que oui, c'est vraiment un beau pays, pas seulement pour ses paysages...), j'aimerais livrer ici quelques impressions.

 

Dans les années 2000, pas mal de cyclistes voyageants en Amérique zappaient la Colombie, préférant prendre un vol de Quito à Panama City (ou vice-versa), à cause de l'insécurité et des problèmes liés à la Guérilla. Les choses ont l'air d'avoir changé et le tourisme est bien présent dans certaines régions. D’ailleurs, le slogan de l'office du tourisme se veut plutôt rassurant : « le seul risque en se rendant en Colombie est de vouloir y rester ». Je dois dire qu'il y a du vrai dans cette petite phrase.

 

D'une grande ville à l'autre, il y a des centaines de kilomètres à parcourir, ce qui nécessite parfois plus d'une semaine à vélo. Entre ces villes, pas la peine de chercher des informations dans le Lonely Planet, la plupart des petits villages ou villes de moyennes grandeurs ne sont même pas mentionnés. C'est dans ces régions isolées que le contact avec la population locale me parait le plus authentique. C'est vrai que nous ne passons pas inaperçus avec nos vélos chargés. Il est rare de s'arrêter 5 minutes sans qu'un passant engage la conversation. Ainsi, nous avons fait la connaissance de plusieurs familles colombiennes. J'ai été touché par l'hospitalité, la gentillesse et l'accueil en général. Ce qui m'a frappé également, c'est que dans quasiment chaque famille dans laquelle nous sommes restés quelques jours, en bavardant autour d'une table, j’apprenais qu'un parent, souvent proche (frère, père, oncle), a disparu ou a été assassiné, parfois dans un passé très récent. Un jour dans un hôtel, je suis tombé sur deux journaux politiques différents. Le premier exigeait des explications du gouvernement après l’assassinat de 3 fermiers (dans l'état de Cauca) par des militaires, le mois passé. Le deuxième journal, plutôt pro-gouvernement, mentionnait la liste de plusieurs militaires tués également très récemment. Même si ces règlements de compte n'affectent pas directement les touristes, ces violences existent encore aujourd'hui, c'est une triste réalité. Les militaires, (j'en ai vu beaucoup) souvent armés d'un énorme fusil (qui rendrait Rambo jaloux), sont très présents le long de la panaméricaine, effectuant des barrages routiers afin de fouiller les véhicules. J'ai trouvé ça un peu déconcertant au début puis finalement je me suis habitué. En Colombie, Il est très facile de trouver un endroit pour passer la nuit. Nous avons dormi dans une salle de gymnastique, dans un restaurant, dans une ferme, chez l'habitant, dans une maison pour cyclistes (casa del ciclista de Medellin)... Il y a également beaucoup de petits motels aux abords des stations-essence, prévu avant tout pour les chauffeur de poids-lourds. Ce ne sont certes pas des endroits idylliques mais c'est propre, il y a une douche (jamais chaude, c'est vrai...) et pour 5-7 CHF la chambre, le cycliste fatigué y passera certainement une bonne nuit.

 

Voilà pour ce petit compte-rendu, subjectif il est vrai, après un mois et 1600 kilomètres passés sur les routes colombiennes. J'en garde un excellent souvenir, j'espère y retourner un jour, et je remercie toutes les personnes (et elles sont nombreuses) qui nous ont aidé d'une manière ou d'une autre, en nous offrant un fruit, un repas, un endroit pour passer la nuit.

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Casa de Ciclista, Medellìn
Casa de Ciclista, Medellìn
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La Colombie, entre Medellín et Ipialès

San Antonio de Prado (Medellín) – Pereira (216 km)

Nous quittons (à regret) la casa de ciclistas de Medellín en compagnie de 3 autres cyclistes; Sam (USA), Alvaro (Espagne) et Didier (Colombie). Sam doit se rendre à Bogota et nos chemins se séparent après quelques km déjà. A « La Pintada », nous passons la nuit dans un "gymnasio" (salle de gym). Alvaro cuisine des spaghettis avec une délicieuse sauce tomates. C'est la première expérience du genre pour Didier qui s'adapte vite à notre mode de vie nomade. Le lendemain, après une étape de 88 kilomètres, nous trouvons refuge sur la terrasse d'un restaurant (Frutas Jordan). Nous atteignons enfin la grande ville de Pereira où nous logeons tous ensemble chez Humberto (hôte warmshower). Nous restons un jour en ville et profitons de l'ambiance après la victoire de la Colombie sur la Côte d'Ivoire. A noter que le joueur colombien James (prononcez Ramès) est une véritable star ici.

 

Pereira – Cali (217 km)

Nous prenons congé de Didier et d'Alvaro (Ils choisissent un autre itinéraire). Un peu plus de 200 kilomètres et d’innombrables champs de cannes à sucres séparent la ville de Pereira avec Cali, distance que nous parcourons sans problème en deux jours, pour une fois, c'est plat ! A Cali, nous débarquons pour deux nuits chez Carlos et son amie Paula. Flurina a contacté Carlos à travers le site warmshowers et nous sommes ses tout premiers hôtes ! Une nouvelle fois, l’accueil est formidable. Nous nous sentons très à l'aise. Nous partageons quelques repas (je cuisine des Röstis), visitons la ville et échangeons nos impressions sur la Colombie. Merci Paula, Carlos pour votre hospitalité !

 

Cali – Popayán (136 km)

10 kilomètres avant Popayán, le propriétaire du restaurant « Finca Argentina » interpelle Flurina au bord de la route et il nous offre cafés, boissons et petits pains. A Popayán, nous prenons contact avec la soeur de Didier, Alessandra, qui vit avec sa fille au centre ville. Alessandra tient un magasin de location d'habits. Nous sommes obligés de traverser le magasin avec nos vélos, le logement se trouve dans l'arrière-cours. Alessandra vit avec sa fille Isabella, 10 ans, qui nous adopte très vite. Une fois de encore, nous restons un jour de plus que prévu... C'est dans cette très jolie ville coloniale (le centre historique a été parfaitement restauré après un terrible tremblement de terre dans les années 80) que nous rencontrons les premiers Suisses en Colombie. Alors que toutes les télévisions transmettent le match France- Equateur et que nous cherchons un endroit pour regarder nos p'tits suisses, nous tombons finalement sur un restaurant italien tenu depuis une vingtaine d'année par une valaisanne ! Nous fêtons ensemble la victoire des helvètes sur le Honduras.

 

Popayán - Pasto – Ipialès (340 km)

La route de Popayán à Pasto traverse l'état de Cauca qui n'a pas très bonne réputation. Nous nous renseignons à plusieurs reprises auprès des militaires et de la population locale. Tous n'ont pas le même avis mais la route est sûre, semble-t-il. Nous décidons donc de continuer à vélo. De Popayán, nous atteignons El Bordo, où nous fêtons le 2ème anniversaire de Flurina depuis notre départ. Le lendemain, nous descendons en pleine (600 m), il fait super chaud. En fin de journée, alors que nous cherchons un endroit pour passer la nuit, Geny, depuis sa maison aperçoit le drapeau suisse flottant à l'arrière de mon vélo. Elle connait bien la Suisse, sa soeur habite à Dietikon. Geny nous offre à boire, puis un bon souper (spaghettis à la bolognaise), et finalement une chambre pour passer la nuit. Au petit matin, avant de partir, Geny nous prépare encore un bon jus de fruits et nous recevons un tas de mandarines pour la route. Quelle hospitalité! Malgré un dénivelé terrible, nous sommes impressionnés par les magnifiques paysages et la nature de la cordillère centrale de Colombie. Café, orangers, mandariniers, bananiers, cacahuètes, et ces montagnes a perte de vue... C'est dur, mais que c'est beau, les Andes... De Cano (1800 m), nous grimpons jusqu'à plus de 2800 m sous une pluie fine et il fait assez froid. Nous dînons dans la ville Pasto (2580 m). J'avale un hamburger, des frites, une boisson gazeuse ainsi qu'un demi-litre d'un produit laitier à la pêche. C'est une erreur bien évidemment de manger autant à midi mais j'ai tellement faim! Un passant nous propose de passer la nuit chez lui mais comme il est encore tôt, nous décidons de faire encore quelques kilomètres. De Pasto, ça remonte et nous franchissons un col à 3200 mètres (bonne laiterie, je m'enfile encore un petit dessert...) avant de redescendre à fond la caisse sur plus de 20 kilometres. Nous passons la nuit dans un petit hôtel (El Placer, km 50, 7 CHF la chambre, simple mais propre.) Je regarde les 10 dernières minutes du match Algerie-Allemagne puis nous préparons un bon Café complet accompagné du fromage de la laiterie. Notre dernière étape en Colombie doit nous conduire à la ville frontière de Ipialès. En route, nous croisons Kyle, un cyclise anglais en route pour le nord, suivi de son compagnon qui, probablement distrait de nous voir, touche la bordure de la route avant de finir sa course en vol plané à la panaméricaine. Un camion ainsi qu'une voiture l’évitent de justesse. J'ai eu très peur pour lui, cela aurait pu mal finir... Son genou étant bien égratigné, je lui demande si il a besoin de désinfectant, il me répond tout souriant que non, pas besoin. Il est docteur, Kyle aussi! A Ipiales (2900 metres), ville frontière, nous laissons nos vélos dans la chambre de l'hôtel Metropol et nous embarquons dans un taxi "collectivo" pour nous rendre au Sanctuaire de Las Lajas, église néogotique construite sur les gorges de la rivière Guaitara. Impressionnant, la visite vaut le vraiment le détour. Plus sur la Colombie dans un prochain article. Bien à vous, Sam.

posted @ km 14'974

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