J'appréhendais un peu la frontière entre El Salvador et le Honduras, d'après certaines infos venant de notre "BikeBuch" et certains récits, pas un endroit super. Ces douanes, c'est chaque fois une expérience. Il y a toujours plein de types qui se promènent avec des liasses de billets, genre bureau de change ambulant. Ils achètent et vendent, comme les banques. Je m'informe toujours du taux de change sur internet puis j'échange en général la dernière monnaie qui reste dans ma sacoche. Certains sont de vrais arnaqueurs, d'autres sont plus corrects. Et puis, il a la migration. D'abord celle du pays sortant, puis celle du pays entrant. Et ça, c'est plutôt le job de Flu, elle s'en sort toujours très bien. Il faut rester calme et courtois. Souvent, il faut payer quelques dollars. Pour entrer au Honduras, 3 USD par tête. C'est intéressant comme le prix baisse (ou disparaît !) lorsque l'on exige une quittance officielle. Nous passons la première nuit au Honduras à Pespire. Nous quittons ce village au petit matin (06h00) pour arriver dans la capitale du Honduras, Tegucigalpa, 10 heures plus tard. Très grosse journée donc. En route, j'endommage une conduite de frein (ce sont des freins hydrauliques Magura), ce qui rend le frein arrière inutilisable. Du coup, mon frein avant chauffe un max lors des descentes. C'est vendredi saint, il y a une grande manifestation (procession) en ville et beaucoup de monde. Nous dormons à l'hôtel Grenada, un bâtiment des années 70, avec une déco des années 70 également. Et ça me plaît. Juan, le propriétaire, me met son atelier à disposition et ensemble, nous réparons la conduite. Heureusement que j'ai un kit de réparation (que je traîne depuis le début du voyage) car ce genre de matériel est introuvable en Amérique Centrale. Juan, un type super sympa, est également l'entraîneur de l'équipe nationale de "softball" du Honduras. Sport apparemment très populaire par ici. Le Honduras n'a pas très bonne réputation et nous n'avons pas rencontré d'autre touriste. Tegucigalpa (1 million d'habitants) ne se trouve pas vraiment sur notre route. Nous y faisons un crochet afin de visiter les enfants que nous parrainons à travers l'organisation Compassion (l'article concernant cette journée suivra prochainement). La ville se trouve à 1000 mètres d'altitude, comme la Tchaux. Ici pas de neige mais des températures quand même plus agréables que la fournaise d'El Salvador. Depuis Tegu, deux jours de vélo sont nécessaires pour rejoindre le Nicaragua. Sortir de la capitale est très pénible, ça circule dans tous les sens, les taxis ne respectent pas les cyclistes (pousse-toi de là c'est ma route) et en plus, ça monte sur 10 kilomètres. Petit à petit, la route s'améliore et nous apprécions le calme de la campagne. Après s’être un peu éternisés au Guatemala, la traversée du El Salvador nous a pris 6 jours (pour plus d'infos voir le blog de Flu, plus bas, écrit dans la langue de Göthe) et la traversée du Honduras une semaine. Nous sommes actuellement au Nicaragua, le 7ème pays de notre voyage. Hasta luego! Sam
posted @ km 12'368
Ich sitze auf meinem Fahrrad und fahre entlang der Carratera Litoral in El Salvador. Es ist noch früh, die Sonne steht erst ein paar Minuten am Himmel. In der Luft liegt ein süsslicher Geruch. Die Strasse hat einen breiten "Velostreifen" (nicht offiziell gekennzeichnet) der bereits in den frühen Morgenstunden redlich genützt wird. Ich kreuze Kinder, Frauen und Männer auf alten Mountainbikes (1-3 Personen pro Velo) und gebe ein "Buenos Dias" von mir. Ich staune über die Erntearbeiter auf dem riesigen Zuckerrohrfeld. Alles wird von Hand gemacht. Jedes einzelne Rohr wird mit einem Messer abgeschnitten. Sam hilft mir den Zucker aus der Pflanze zu pressen und siehe da, ganz süss. Die Stunden fliegen dahin, heute ist es zur Abwechslung ziemlich flach. "Mira, mira" schreit eine Kinderstimme am Strassenrand und zeigt mit dem Finger auf mich. Schnell drehen sich die Köpfe der ganzen Familie und gross und klein winkt, ruft "Hello, Bye oder Adios". "kling, bling (meine rote Fahrradklingel), adios" rufe ich zurück. Ich freue mich über das Lächeln der Familienmitglieder. Die Sonne steht nun hoch am Himmel und das Thermometer zeigt bereits über 35 Grad an. Ein Stop an der Tankstelle, ein frischer Saft und ein paar Minuten im Kühlschrank (klimatisierer Raum) kühlen für einen Moment ab. Wieder auf der Strasse zähle ich mindestens die 50. Kuh die mir entgegenläuft. Auch die Kühe und ihre Hirten nützen die Strasse um zu den saftigen Weiden zu gelangen. Um die Mittagszeit, der Schweiss tropft nur so an mir herunter, check-in im Hotelzimmer mit Ventilator. Eine gute Dusche erlöst mich vom Schweiss und Dreck, das Wasser färbt sich schwarz (iiihh ;-)).
El Salvador ist ein kleines Land, nur halb so gross wie die Schweiz und hat mehr als 7 Millionen Bürger. Das Land wurde bis in die 90-Jahre von einem schlimmen Bürgerkrieg heimgesucht mit über 70'000 Toten. Fast 50% der Bevölkerung lebt unter der Armutsgrenze. Trotzdem werden laut einer Umfrage des Meinungsforschungsinstitutes Gallop* vom Dezember 2012, die Einwohner des Landes mit zu den glücklichsten Menschen auf der Erde gezählt. (*Infos aus Wikipedia). Schon morgen lassen wir El Salvador hinter uns und fahren in Honduras ein… Am Montag werden wir unsere Patenkinder von Compassion (Eine schweizer Organisation die sich für Kinder und Familien in armen Ländern einsetzt.) besuchen können. Wir freuen uns sehr darauf. Übrigens, El Salvador heisst "der Erretter". In diesem Sinne frohe Ostergrüsse. (Schokoladenhasen haben es hier leider schwer zu überleben :-))
posted @ km 11'752
Après plus de 7 semaines sans vélo, nous quittons San Pedro la Laguna au petit matin et embarquons à bord d'une Lancha (barque) afin de rejoindre Santiago. Hop hop, les premiers coups de pédales nous amènent rapidement à San Lucas. Nous laissons derrière nous le joli lac Atitlan (et ses 1500 mètres d'altitude) pour dévaler à toute vitesse en direction de Cocales. Nous rejoignons la chaleur de la plaine. Et quelle chaleur! Notre thermomètre indique plus de 35 degrés à l'ombre, presque 50 au soleil! A 13 km de Santa Lucia, nous campons dans un eco-parc, El Naranjo. Super accueil. Il y a un étang avec 2 petits crocos. Il y a surtout plein de grosses grenouilles, faut faire gaffe où nous mettons les pieds. Ce soir-là, un tuyau d'arrosage fait office de douche, et c'est juste ce qu'il nous faut. Le lendemain matin, nous nous levons à 5h pour profiter des premières heures, un peu moins chaudes. Après une dizaine de kilomètres, je roule sur un bout de verre, crevaison instantanée. Pour la petite histoire, c'est seulement ma 2ème crevaison après San Diego. Après une petite pause midi dans un affreux Resto-route à Escuintla, nous continuons en direction de Taxisco. C'est la saison des mangues, il y a des stands un peu partout au bord de la route et par deux fois on nous en offre quelques unes! Nous arrivons à Taxisco épuisés, affamés et assoiffés. San trop réfléchir, nous rentrons (avec nos vélos) dans la boulangerie du village, nous mangeons d'excellents croissants au jambon et commandons un coca bien froid qu'ils n'ont pas mais que le fils du boulanger s'empresse d'aller nous acheter dans le petit kiosque d'à côté. Nous ne trouvons pas d'endroit où passer la nuit et roulons encore 10 km jusqu'à Chiquimulilla. Il fait nuit quand nous arrivons, nous sommes à bout après cette étape de 107 km. A présent, nous dépensons nos derniers Quezales dans la ville de Pedro de Alvarado, se situant à deux km de la frontière avec El Salvador. C'est donc notre dernière nuit au Guatemala avant de découvrir un nouveau pays, le 5ème que nous traverserons à vélo.
Bien à vous,
Sam
posted @ km 11'434
Die letzten drei Wochen haben wir uns einfach "leben lassen". Zusammen mit den Eltern von Sam bereisten wir mit Auto, Bus (Chickenbus Total Plätze: immer einer mehr!) und Schiff Guatemala, Belize und Mexiko. In den Bergen liessen wir uns vom Krähen der Hähne wecken, im Jungel vom Rufen der Affen und in der Karibik vom Wellenrauschen des Meeres. Unsere Aktivitäten waren bunt wie die Vögel am Himmel. Wir wanderten durch den Jungel, bestaunten riesige Mayaruinen, segelten (also mit Motorboot, tönt aber nicht so gut;-)) über den Rio Dulce und Rio de la Pasion immer auf Krokodiljagt, bestiegen aktive Vulkane und im karibischen Meer schwammen wir mit den Haien. (Fotos: siehe Einträge weiter unten.) Meine Schwiegereltern passten sich unserem Reisestil (Jugendherberge, Bungalow, Shared Bathroom, Picknik...) ohne Mühe an. Auch wenn die Jugi in Antigua etwas herunter gekommen, die Leute bis spät nachts Gespräche führten und das geteilte Badezimmer richtig eklig war, liessen sie sich nichts anmerken. Der Name des Hostel passt hervorragend "Place to stay". Das Reisen als Backpacker in Zentalamerika ist sehr einfach. Mit je einem kleinen Rucksack ausgerüstet, hatten Sam und ich das Nötigste bei uns. Wir genossen diese schöne und abwechslungsreiche Zeit zusammen mit Monique und Jean-Paul sehr. Am letzten Sonntag sind wir nach zwei Tagen Busfahrt wieder in San Pedro am Lago de Atitlan angekommen. Meine Schwiegereltern setzten ihre Reise in den USA fort. (Jetzt haben wir keine Journalistin mehr an Bord, also darf ich wieder selber schreiben ;-).) Morgen treten wir endlich wieder in die Pedalen in Richtung El Salvador. Ich freue mich ein weiteres Land und seine Leute kennenzulernen, wieder aktiv zu sein und endlich meinen neuen Sattel auszuprobieren. Welcome "Brooks" Vielen Dank für eure Besuche auf unserem Blog. Bis bald Flu
PS: Day By Day
posted @ km 11'215
De Flores, 5 h de bus nous amèneront à Belize City. Pays inconnu pour nous avant d'y avoir posé les pieds. En sortant du Guatemala un employé essaie de nous estorquer 20 Quezals Sam lui tient tête et demande un reçu...l'employé se voit obligé de nous rendre notre billet mais plusieurs touristes de notre bus se font avoir. 20 Q ce n'est que fr.CH 2.20 mais c'est le principe qui nous déplaît. Le Belize donne une réelle impression de port des Caraïbes au temps des flibustiers. Ce morceau de forêt tropicale ouvert vers la mer des Caraïbes était le paradis des pirates avant que les Anglais ne viennent « tout gâcher » en le transformant en une colonie de la Couronne : le Honduras britannique. Au Belize, on se retrouve donc en terre anglo-saxonne, un îlot de langue anglaise perdu dans un océan latino-américain hispanophone. On se croirait en Afrique, en raison d’une importante population noire, descendant des esclaves importés de la Jamaïque et de Saint-Vincent. ( J’ai l’impression de me retrouver dans un film tel que Hope ou Couleur pourpre) À Belize City, drôle de mélange de traditions british et de coutumes caraïbes ! Le Belize, c’est une immense forêt tropicale qui, comme le Petén, recèle de nombreux sites mayas. Sur 250 km de côte, des centaines de petites îles, les cayes, s’étendent le long d’une magnifique barrière de corail, site exceptionnel pour la plongée et le snorkelling. (Extrait du Guide du routard....nous confirmons!) A Belize City, nous trouvons une chambre d'hôtel pour les 4 et décidons de s' offrir une petite promenande en début de soirée , JP a envie d'un ice cream. Après quelque 100 mètres, nous décidons d'y renoncer, il y a des quartiers à ne pas fréquenter de nuit et nous ne connaissons pas assez la ville. Tant pis pour l'ice cream !
Caye Caulker
Après 45 min de bateau (genre boat people..on est au moins 120 sans compter les chargements de patates et autres produits de nécessité pour les habitants ) nous arrivons sur notre île (qui aurait fait la joie de Robinson Crusoé : 1 km de large sur 4 km de long, encore peu touristique.) Nous profitons de nos hamacs, du calme, de l'air pur , du snorkeling (idée de Flurina qui a réussi à décider sa belle-maman) et des trempettes tempérées de la Mer des Caraïbes...
Mexique
On se réveille au Mexique ce matin 2 avril, on est arrivés hier en début de soirée dans la ville de Chetumal, dégoulinants de chaleur après avoir pris le seul bateau qui passait de la journée. Puis un Chickenbus qui roulait convenablement sans trop de monde. On se réjouissait de prendre une bonne douche rafraichissante à l’hôtel mais la nôtre n’avait que de l’eau bouillante !!! Nous sommes dans la péninsule du Yucatan (qui signifie « Je ne sais pas » car lorsque les Espagnols arrivèrent ils demandèrenent le nom de l'endroit et ce fut la réponse des Indiens. Peuple très accueillant, on se sent à l’aise, on a pu se promener sans danger dans la rue principale dont les boutiques sont ouvertes le soir. Il y a des gardes militaires avec des fusils dans les coins de rue, ils nous saluent gentiment avec beaucoup de respect. Petit déjeuner (sans bon pain suisse et la confiture est rare, le beurre c’est de la margarine, parfois coulante!!) Les Mexicains mangent des œufs, des tomates et des lentilles le matin. On reprend un bus à 8h30 pour se rendre à Tulum (3h30 de route...où nous resterons jusqu’à vendredi avec Sam et Flu, puis nos routes se séparerons, ce sera difficile ! …….groooos becs à tous de nous 4 Monique