La frontière Équateur / Pérou par Zumba - piste, boue, pluie et moustiques

Nous prenons congé de Regina après une très belle semaine d'aventures passée ensemble en Équateur. Un grand merci à ma super belle-soeur d'être venu nous rendre visite! Merci aussi pour les chaînes, pignons, pneus, la Gopro et autre pièces de rechange qui n'étaient sûrement pas des plus pratiques à trimbaler... Ah, j'allais oublier, merci également Guli de nous avoir donné ton chouette Samsung Galaxy! Ça nous arrange bien (mon iphone a rendu l'âme en Colombie après être tombé dans les toilettes et celui de Flu n'était plus en très grande forme après 5 années de bons services).

 

A Vilcabamba, vallée de la longévité (je n'ai pas trouvé de centenaire, seulement des tas de touristes) nous faisons la connaissance de Dallas, un cycliste australien ayant commencé sont périple à Ushuaïa. Nous décidons d'aller manger une "morce" ensemble, c'est alors que nous tombons à nouveau sur Enrique et Alicia, un couple espagnol fort sympathique. C'est la 3ème fois que nos chemins se croisent depuis le Canada et nous décidons de rouler quelques jours ensemble.

 

A présent, environ 150 km nous séparent de la frontière. 150 km de piste, boue, moustiques... C'est difficile et il pleut presque tous les jours. Nous faisons des petites étapes, c'est sympa d'être en groupe et j'aime bien rouler sur ces petits chemins de terre. Nous dormons la première nuit dans un champ humide et boueux. A Palanda nous passons la nuit dans une "hospedaje". A Bellavista, tout petit hameaux, nous dormons dans la maison communal, à Zumba dans une mission. Je ne suis pas prêt d'oublier la dernière montée avant la frontière. Peut-être les kilomètres les plus durs de tout le voyage. La pente est vraiment raide, nous nous faisons dépasser par un bus, un touriste allemand me crie "hopp schwiiz" puis le bus s'enlise, nous aussi. Impossible d'avancer, nos vélos sont bloqués par un mélange de terre et de boue coincé entre les roues et les garde-boue. Les passagers du bus doivent continuer à pied, du coup certains nous aident à porter/pousser nos vélos! La frontière n'est plus qu'à quelques km, une dernière descente en Équateur. L'heure est déjà avancée lorsque nous atteignons le poste frontière de "la Balsa". Un pont sépare les deux pays. Nous le traversons pour aller prendre notre premier repas péruvien puis nous revenons installer notre campement dans une petite cabane abandonnée à 30 m du pont mais en Équateur. Et hop, je vais vite au Pérou me brosser les dents, passage au petit coin oblige (tjs dans le même restaurant, je peux aussi me doucher ce qui n'est pas de refus!) puis je retourne passer une dernière nuit en Équateur. Le matin, je nettoie les vélos dans la rivière avant de passer au poste d'immigration équatorien. Un « stämpf » plus tard je traverse une dernière fois le pont. Au poste d'immigration péruvien, je remplis un formulaire puis je dois encore passer chez la police ou le type tire une tronche pas possible. Finalement ça y est, nous sommes officiellement au Pérou ! Je ne le sais pas encore mais le nord de ce grand pays (2 fois la superficie de la France) va beaucoup me plaire. A suivre...

posted @ km 16'545

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