Le Guatemala tout en couleurs

Football, Café, Volcans et bancs d'écoles. Avant de me prononcer sur ma nouvelle vie d'étudiant à San Pedro, voici encore quelques précisions sur les aventures de ces dernières semaines. Pour ceux qui me connaissent un peu, vous savez peut-être que mon sport préféré n'est pas le vélo. C'est aux « Lagos de Colon » lors de notre dernière journée au Mexique que Flurina me signale la présence d'un match de foot, sur grand terrain. Bien fatigué après une journée de vélo, tout beau tout propre (je venais de me baigner et de me laver dans le lac), je décide pourtant de me joindre à une équipe, l'envie de taper dans la balle prenant le dessus. Pas facile de reconnaitre mes équipiers des adversaires, ils se ressemblent tous, et il n'y a pas de maillots. 1H30 plus tard, je suis épuisé, cassé, heureux. J'ai très mal aux muscles, surtout à ceux que je n'utilise plus depuis 8 mois... Le lendemain au poste de migration, après plus de 3 mois au Mexique, nous rencontrons les premiers Suisses (des vaudois!) et du coup, les derniers... Juste après la frontière Guatémaltèque, à « la Mesilla », nous échangeons les derniers pesos en Quezales. Il y a des échangeurs de monnaies partout, certains sont de vrais arnaqueurs et je négocie patiemment le cours de change. Les premières journées de vélos au Guatemala ne sont pas si faciles. On se fait traiter de « Gringos » par les enfants à longueur de journée, deux gosses nous lancent même des oranges pourries (ils ne savent pas viser). Bref, on ne se sent pas vraiment très bienvenus. Le petit accident sans gravité de Flurina (j'ai du freiner sec à cause d'un chien pendant qu'elle faisait signe à une dame) n'a pas aidé à augmenter le sentiment de bien-être. A Huehuetenango, nous restons quelques jours dans cette ville pour s'acclimater un peu. C'est une ville non touristique (donc authentique), intéressante et petit à petit nous ressentons la gentillesse des Guatémaltèques. De Huehuetenango, nous roulons jusqu'à San Cristobal, un petit village où nous logeons chez Carl, un hôte warmshower américain habitant le Guatemala depuis plus de 25 ans. C'est avec lui que nous gravissons deux volcans, dont le Tajumulco, plus haute montagne d'Amérique Centrale (4200m). Une expérience inoubliable. Depuis plus d'une semaine (et pour trois semaines encore) nous sommes à San Pedro la Laguna, petit village au bord du magnifique « Lago de Atitlan ». Ici, nous prenons des cours d'espagnol, 4 heures par jour à la coopérativa. Ces cours se passent en tête-à-tête (un professeur par étudiant) et je dois dire que c'est très efficace. Plus d'info dans mon prochain blog.

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Der höchste Punkt in Zentralamerika: Tajumulco

3.30 Uhr Das iPhone gibt eine bekannte Melodie wieder. Schlummermodus. Eine Minute später ertönt ein weiterer Klingelton auf der anderen Seite des Bettes. Schlummermodus. Stille. Licht. "Los, sonst schlafen wir wieder ein". Raus aus den Schlafsäcken, anziehen, Tee kochen, Müsli essen, Zähne putzen. 4.00 Uhr Das Handy von Carl klingelt. "In 2 Minuten draussen, ok." Dicke Jacke, Rucksack und hinaus ins Dunkle. Vor dem Eingangstor wartet Carl in seinem Jeep startbereit. Drei Cappucinos zum Mitnehmen sind beim Coffeeshop bestellt. Der Verkehr hält sich in den frühen Morgenstunden in Grenzen. So sind die 2.5 Stunden Fahrt zum Ausgangsort auf ca. 3000 Höhenmeter gut aushaltbar. Den Jeep lassen wir bei der letzten Hütte der Strasse stehen. Am Horizont erscheint in farbenfroher Begleitung die Sonne. Entlang einer Strasse die später in einem schmalen Weg endet, gehts hoch auf ein Plateau mit fantastischem Blick auf das Ziel sowie die Region rundherum. Mit Bananen, Mangos und Ananas stärken wir uns zur Halbzeit. Vor dem letzten steilen, steinigen Anstieg schlängelt sich der Pfad durch ein schönes Waldstück. Noch einmal tief durch atmen, jetzt stehen die letzten 200 Höhenmeter an. Über grosse und kleine Steine gehts hoch zum Krater. Die Luft ist dünn. 11.00 Uhr Wir werfen den ersten Blick auf den Krater. Das Foto auf dem höchsten Punkt Zentralamerikas darf natürlich nicht fehlen. Was für ein Gefühl. Wir haben es geschafft. An einem windfreien Plätzchen verschlingen wir das Picknik, bestehend aus Käsesandwiches, Chips und Schokolade. Auch der fremde Hund der uns begleitet kriegt einen Bissen Sandwich ab. Der Abstieg erfolgt über den selben Weg. 13.50 Uhr Beim Auto angekommen, essen wir zusammen mit der Anwohnerfamilie eine riesen Wassermelone. Die Kinder reissen sich um die Schockolade und Chips, die Sam ihnen entgegenstreckt. Die Rückfahrt ist wesentlich anstrengender. Viel Verkehr, mehr Überholmanöver und unentlich viele Tumules (Strassenhindernisse, damit der Verkehr gebremst wird). 15.30 Uhr Stopp in einer Bäckerei. Wir finden das beste Müsli Guatemalas. 16.00 Uhr zurück im Rundhaus im botanischen Garten geniessen wir ein gutes Kaffee und eine heisse Dusche. 19.00 Uhr Traditionelles Abendessen im Haus von Carl. 20.00 Uhr Glücklich und zufrieden ab ins Bett. 

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Guatemala

Nach jedem Grenzübertritt brauchen wir erst einmal ein paar Tage um die Umgebung, die Leute und das neue Land auf uns wirken zu lassen. Ehrlich gesagt waren die ersten Tage in Guatemala nicht die Besten. Wir fuhren nach unten und wieder hoch und hoch und höher. Die Busse Guatemalas (alte US- Schulbusse) hupen, überhohlen knapp und ziemlich schnell und lassen uns in einer schwarzen Wolke stehen. Die Kinder am Strassenrand rufen "Gringo" und zwei Jungen werfen uns verfaulte Orangen nach. Für die Kids ist es ein Spiel. Wir haben gemischte Gefühle auf unseren Rädern. Die Landschaft können wir nicht so richtig geniessen. Wir fahren entlang vieler Mango- und Bananenplantagen. Die Bewohner der Grenzgegend leben teilweise in armen Hütten. Vor den Häusern werden Kaffeebohnen getrocknet und die Frauen weben farbige Tücher. Meine Unsicherheit wird mit einem Sturz besiegelt. Ein Hund rennt auf die Strasse, Sam macht eine Vollbremsung, ich winke den Frauen am Strassenrand und "crash, bumm bang" liege ich am Boden. Die linke Tasche vorne löste sich und das Schutzblech war etwas schräg. Mir hat es Gott sei Dank nichts gemacht. Ein Kratzer und ein kleiner Schock. Nachdem alles gerichtet war, fuhren wir noch bis zur grösseren Stadt Huehuetenango. Dort liessen wir uns so richtig ins guatemalische Leben einführen. Eine Tagesetappe und 1000 Höhenmeter weiter oben in San Crisobal, Totonicapan, wohnen wir im botanischen Garten von Carl. Carl ein US-Bürger, verheiratet mit Martha aus Guatemala, wohnt seit 35 Jahren in dieser Gegend. Sein Hobby ist biken und Vulkane besteigen. So verbringen wir 5 Tage mit wandern und biken und natürlich chillen wir auch ein bisschen ;-). Die Unsicherheit der ersten Tage ist verflogen und wir fühlen uns sehr gut hier in Guatemala. 

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Goodbye Mexico

Nous voilà depuis 2 jours au Guatemala, nous avons quitté le Mexique après exactement 100 jours passés dans ce pays fantastique. 3 fois plus grand que la France, 48 fois plus grand que la Suisse, nous avons parcouru plus de 4000 km à vélo sur les routes mexicaines, du nord au sud, traversant 15 États, en prenant le temps de découvrir cette nouvelle culture. Plus de trois mois passionnants remplis de rencontres, de découvertes et d'aventures. Avant de franchir la frontière de San Diego à Tijuana, nous avons entendu à maintes reprises des propos très négatifs sur le Mexique par certains Américains qui apparemment n'y ont jamais mis les pieds. Beaucoup de vilaines paroles et de préjugés. Bref, il semblait alors que nous allions être très vite attaqués, agressés, dérobés... Heureusement, nous avions quelques récits plus positifs de cyclistes venant du Sud pour nous rassurer! Les problèmes de drogue (notamment entre gangs) et de petite et moyenne délinquance existent réellement mais nous n'y avons jamais été confrontés. Nous avons respecté quelques règles (de bon sens) et ça nous a pris quelques jours pour être à l'aise.

 

Ce que nous avons aimé:

C'est un pays avec une grande diversité de paysages; la beauté des déserts de Basse-Californie, les majestueuses montagnes de Sierra Madre Occidental, le Paso de Cortes entre 2 magnifiques Volcans et j'en passe. Les villes coloniales valent également la peine, vraiment. Mais avant tout, ce sont l'hospitalité, la gentillesse et l'amabilité de la population locale qui nous ont marqués, et ce, notamment dans les endroits non touristiques, ou nous étions la plupart du temps. Entre les hôtes warmshower, les gens rencontrés en route, les familles qui nous ont accueillis, les exemples sont nombreux. Il y a quelque exceptions, c'est vrai, mais elles sont rares.

 

Ce que nous avons moins aimé:

Le nombre d'animaux morts au bord ou sur les routes (surtout des chiens), en état de décomposition. Ça pue, c'est terrible. En général, avec le temps, ils deviennent très plats pour ne former plus qu'une fourrure (nous en avons mêmes vu un, recouvert par la nouvelle ligne blanche fraîchement repeinte, le pauvre...). Les déchets ne sont quasiment pas triés, et ils sont nombreux à joncher le bord des routes surtout en périphérie des villes. Au super-marché, il faut presque se battre pour ne pas voir ses achats s'éparpiller dans 5 ou 6 sacs en plastique. Niveau écologie, c'est pas le top...

 

Le Mexique et quelques chiffres:

100 jours (62 passés sur nos selles), 4052 km parcourus en vélo, 1 crevaison pour Fleur, 0 pour Sam, plus haut col à 3700 m, 1 visite à l'hôpital, 2 sacoches oubliées (et vite retrouvées) 1 chute sans gravité (Sam) 

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